Publié il y a 17 jours - Mise à jour le 30.04.2024 - Boris De la Cruz - 2 min  - vu 1807 fois

LA GRAND-COMBE Agressions sexuelles et corruption sur des élèves : le professeur obtient son contrôle judiciaire

Il doit être jugé vendredi au tribunal d'Alès et il est également mis en examen pour deux autres faits à caractère sexuel. Il demandait, ce mardi, sa libération conditionnelle devant la cour d'appel de Nîmes...

Ce professeur de français au collège de la Grand Combe a été mis en cause au début du mois d'avril. D'abord, il est impliqué pour "corruption de mineur" et "agression sexuelle", sur une élève de moins de 15 ans dont il serait tombé amoureux et dont il avait la responsabilité dans le cadre de son statut d'enseignant. Le 4 avril dernier les parents de la jeune fille, âgée de 14 ans précisément, déposent plainte et une enquête est lancée... Rapidement le professeur " va reconnaître les faits, il a avoué entretenir une relation épistolaire partagée avec cette adolescente. Elle finit d'ailleurs l'échange en disant je t'aime à cet homme ", plaide le conseil du professeur qui se retrouve ce mardi 30 avril devant la cour d'appel de Nîmes pour demander sa libération. Car s'il est détenu de manière provisoire ce n'est pas par rapport à ce premier délit pour lequel il doit être jugé vendredi 3 mai au tribunal correctionnel d'Alès.

" 4 jours après alors qu'il est sous contrôle judiciaire concernant les premiers faits, il est à nouveau interpellé", ajoute son conseil. Une interpellation qui fait suite selon l'avocat, à des rumeurs du corps enseignant demandant que d'autres collégiens de cet établissement soient entendus. "Sur une dizaine d'élève il n'y a rien à signaler sauf pour deux qui évoquent des regards gênants de la part de ce professeur en indiquant qu'elles étaient très mal à l'aise avec lui". Sauf que ce signalement va amener l'enseignant de nouveau en garde à vue, puis mis en examen et écroué depuis.

C'est cette détention provisoire qui était étudiée par la chambre de l'instruction de Nîmes, ce mardi matin. " Je pourrai aller vivre chez ma mère, à 450 kilomètres d'ici . Et je veux voir et embrasser ma fille que ne n'ai pas vu depuis deux semaines", réclame le professeur. 

Une demande de libération conditionnelle à laquelle s'oppose fermement l'avocat général Dominique Sié. " Nous sommes sur des notions d'indices graves et concordants et ces indices existent dans ce dossier. L'information judiciaire débute, il faut entendre beaucoup de monde et le comportement de monsieur interroge. Il y a aussi des victimes fragiles", complète le représentant du ministère public.

La cour d'appel de Nîmes a rendu son délibéré ce mardi après-midi et a décidé de libérer le professeur de français qui n'avait pas de casier judiciaire et qui était inconnu de la police et de la Justice avant ces faits d'avril. Un enseignant qui est donc placé sous contrôle judiciaire comme il le demandait. 

Boris De la Cruz

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