"Un nombre de plis non distribués pouvant être de nature à fausser le scrutin". Voici la raison pour laquelle la validité de l'élection d’Éric Giraudier -- face à Henry Douais, à la présidence de la Chambre de Commerce et d’Industrie de Nîmes -- a été remise en cause. La réponse de la Cour d’Appel Administrative de Marseille, suite à un premier procès devant le tribunal administratif de Nîmes, a été rendue aujourd'hui : les élections de la CCI de Nîmes, Uzès, Bagnols et Le Vigan de novembre dernier, sont annulées. L’assemblée générale de la CCI présidée par Éric Giraudier est donc immédiatement dissoute puisque la décision a été notifié à compter de ce jour aux parties.

Éric Giraudier répond

"Bien que n’ayant pour l’heure reçu aucune notification officielle, il apparaît à présent de façon certaine qu’une décision d’annulation des élections consulaires vient d’être rendue par la Cour Administrative d’Appel de Marseille.

Compte tenu de l’aspect incomplet des renseignements dont nous disposons, de nombreuses interrogations demeurent en l’état actuel, s’agissant notamment des possibilités de pourvoi face à cette décision, des éventuels délais pour porter ces pourvois, et de l’aspect suspensif de ces pourvois. Seule une lecture approfondie de cette décision de justice permettra de prendre les décisions les plus appropriées.

Dans l’attente d’une lecture précise de cette décision et des dispositions qui en suivront, il nous appartient de veiller à ce que la période qui s’ouvre ne pénalise ni le fonctionnement de notre CCI, ni la bonne marche des entreprises et des commerces qui ont à affronter une conjoncture des plus incertaines.

Je sais pouvoir compter sur l’ensemble des collaborateurs de la CCI pour que la bonne marche de l’institution ne soit pas ralentie au cours des prochaines semaines. Au cours de l’année écoulée, j’ai pu mesurer à quel point leur engagement et leur efficacité étaient des atouts précieux pour notre CCI."