CCI DE NÎMES : HENRY DOUAIS DONNE UN AVANT-GOÛT DE LA CAMPAGNE ÉLECTORALE
Le point presse organisé par Henry Douais, ce mardi 17 janvier à 16h30 était certes plus modeste que celui d’Éric Giraudier, un peu plus tôt dans la journée. Mais peu importe, l'ancien adjoint au maire, a tenu lui aussi a annoncé sa position concernant la nouvelle élection à la CCI de Nîmes, Uzès, Bagnols et Le Vigan qui aura lieu du 7 au 21 février. Et, ce n'est plus un secret pour personne, Henry Douais proposera sa propre liste, contrairement à ce que souhaite le clan d’Éric Giraudier qui milite pour une liste unique. "Dès que l'annulation de l'élection a été prononcée, j'ai été le premier a parlé d'une liste unique mais sans Giraudier et sans Douais. Mais le Medef n'a pas accepté ma proposition."
Henry Douais présentera donc sa liste vendredi, en compagnie de Jean-François Roubaud, président national de la CGPME. Et dès maintenant, avant même que la campagne ne soit officiellement lancée, le candidat à la présidence de la CCI de Nîmes parle de ses projets avec une attention toute particulière apportée au secteur du commerce. Notamment en jouant sur le phénomène de la proximité. "Quelques salariés pourront aller à la rencontre des commerçants pour se préoccuper de leurs difficultés. Actuellement, quelques commerçants viennent à la CCI, mais on passe à côté de beaucoup. C'est à nous d'aller les voir." Et puis, si Henry Douais devient président, il triplerait le budget Commerçants pour les accompagner financièrement, "je prévois une enveloppe d'un million d'euros". Comment obtenir une telle somme, "en faisant des économies mais ça je vous l'expliquerais une autre fois." Bien . Il aurait aussi dans l'idée de créer "une cellule de veille commerciale". Une sorte d'audit réalisé "par un professionnel" qui favoriserait l'arrivée de nouvelles enseignes dans la ville. "Je prends un exemple, à l'angle de la place de l'horloge à Nîmes, l'ancien bâtiment de la banque de France est actuellement occupé par la municipalité. Et bien moi, je la ferais sortir pour y placer une enseigne, ou autre, mais quelque chose qui apporte une attraction à la ville."
"Une attraction", un mot qu'Henry Douais rattache volontiers avec le tourisme. Là encore d'autres projets émergent, développer une filière de tourisme fluvial et rural, un salon de la location touristique, et puis aider à la création d'un parc d'attraction, Nemolac, à Marguerittes, un projet présidé par Élise Dare qui était aux côtés d'Henry Douais, ce jour, lors du point presse. "Ce projet est une belle promesse afin de donner de l'espoir et une nouvelle dynamique au Gard" explique Élise Dare qui a peur de voir ce projet glisser entre les mains des politiques, à force d'hésitation de la part de la CCI. À Henry Douais de reprendre sur le thème de l'industrie. "La CCI a en charge la gestion du Port de l'Ardoise. Mais ça fait 20 ans que rien n'est fait. Je n'accable pas Éric Giraudier qui n'est à la CCI que depuis un an. Mais tout de même, ce qu'est devenu ce Port de l'Ardoise, c'est une honte. Alors qu'on pourrait l'utiliser, comme je le ferai si je suis élu président, pour le démantèlement des bateaux ventouses."
Alors voilà, des projets, Henry Douais n'en manque pas, mais lorsqu'on lui demande d'en dire un petit peu plus sur les soutiens de sa candidature, la réponse reste évasive : "Vous savez, chaque candidat à sa stratégie. Aujourd'hui, Éric Giraudier vous a présenté ses soutiens avec cette fameuse alliance, Fédération française du Bâtiment, Capeb et Medef. Mais il faut que les commerçants comprennent que ce sont eux qui votent, qu'il ne faut pas qu'ils laissent les autres parler à leur place. Les présidents des syndicats soutiennent, mais les commerçants votent, et il faut qu'ils votent. Les voix, lors de la campagne, nous irons les chercher... J'aime trop le Gard pour le laisser à des gens qui n'aiment qu'eux-mêmes et ne font des projets que pour leur intérêts personnels" lance Henry Douais qui se désole "de n'avoir vu aucun grands projets émerger lors de l'année de présidence d’Éric Giraudier."