ALÈS : LA FONDERIE TAMARIS INDUSTRIES REPRISE PAR UN INVESTISSEUR FRANCO-AMÉRICAIN
Depuis 1997, la Fonderie Tamaris Industries à Alès appartenait au groupe Delachaux, lui-même repris en 2011 par CVC, un fonds d'investissement britannique. Oui mais voilà, la fonderie alésienne n'est plus assez rentable pour le groupe britannique. La décision a donc été prise de se séparer de la société qui fabrique des pièces pour la sidérurgie, l’automobile, la construction navale et les machines-outils. C'est donc le franco-américain Hugh Aiken qui reprendra la Fonderie Tamaris Industries à partir du 1er mai 2012. L'investisseur se serait engagé sur un montant de 7 millions d'euros pour moderniser et équiper l'usine.
D'après le site internet L'Usine Nouvelle, Hugh Aiken, 67 ans, serait déjà à la tête de plusieurs fonderies en Europe, via son fonds d’investissement Sekco, dont une autre fonderie historique française, la fonderie De Dietrich à Niederbronn en Alsace créée en 1769, une fonderie en Pologne et une autre en Allemagne. Au total, son groupe emploie plus de 1 000 salariés pour un chiffre d'affaires de 116 millions d’euros.
Au coeur de la Fonderie dans un reportage par l'équipe de la Web TV Alès-Cévennes