ALÈS : Le Stand-up très discret du duo Verdier-Timsit !
C'est un duo comme on en voit de plus en plus : un politique, Fabrice Verdier, un artiste, Patrick Timsit. Bon là, la particularité, c'est que les deux hommes se connaissent bien, ils ont au compteur des années d'amitié. Et ils ne l'ont pas caché ce lundi 4 mai, lors d'un stand-up organisé au beau milieu du centre-ville d'Alès, Place de l’Abbaye. Un stand-up qui a réuni une poignée de personnes (à peine une quarantaine) non pas pour une bonne partie de rigolade mais pour parler politique. En effet, l'humoriste a fait le déplacement de Fons-sur-Lussan "où j'habite depuis 25 ans" jusqu'à la capitale cévenole pour soutenir son ami, maire, conseiller régional et surtout le candidat (PS) aux élections législatives sur la 4ème circonscription face au député sortant Max Roustan (UMP).
Après avoir pris le micro pour vanter sa candidature, Fabrice Verdier, celui qui se dit être "le candidat utile", celui qui s'il est élu député le 17 juin prochain (il faudra d'abord passer le premier tour ce dimanche 10 juin) œuvrera entre autres pour "la justice sociale, fiscale et territoriale" a laissé son ami s'exprimer. "Je prends rarement la parole pour parler publiquement politique (enfin, sérieusement aurait-il dû préciser, car on les connaît ses sketches politiquement incorrects sur le sujet, Ndlr) mais là il s'agit d'un homme que je connais depuis une vingtaine d'années. Je l'ai vu évoluer dans sa carrière, gagnant à chaque étape en maturité. Si je suis là, c'est pour laisser une chance au changement" s'est justifié Patrick Timsit, précisant toutefois qu'il n'était pas anti-Sarkozy. Ce qui a donné un peu plus de poids à l'éloge qu'il a consacré à François Hollande revenant sur les critiques et ce fameux surnom qui lui avait été attribué lors de sa campagne : "Flamby." "Il est maintenant président de la République, et il faut leur donner une chance (en leur donnant la majorité à l'Assemblée nationale, Ndlr), quitte après à aller dans la rue s'il le faut." Un boutade qui n'aura pas trouvé son public.
Après un discours d'une vingtaine de minutes, Fabrice Verdier s'est isolé dans un coin, laissant Patrick Timsit prendre la pose avec l'assistance. Une personne s'est démarquée du lot, faisant fi de la présence de l'humoriste, acteur, pour s'adresser avec beaucoup de sympathie au candidat PS aux Législatives : "Il va falloir les tenir vos promesses, je vous souhaite bon courage pour dimanche." Comme quoi, le côté strass et paillettes des people ne fait pas perdre de vue l'importance d'une élection quelle qu'elle soit : défendre des idées, non une ambition personnelle et faire de son mieux dans l'intérêt des citoyens, ce qui est valable pour tous les partis politiques.