GAZ DE SCHISTE Les permis de la Plaine d'Alès et du Bassin d'Alès rejetés, les militants restent méfiants
- Le 18 septembre dernier, les militants anti-gaz de schiste soutenaient les maires concernés par le permis du "Bassin d'Alès." Photo DR/S.Ma
"François Hollande a affirmé (lors de la Conférence environnementale à Paris le 14 et 15 septembre, Ndlr) que l'exploitation des gaz et huile de schiste par fracturation hydraulique, seule technique aujourd'hui connue, comporte des risques lourds pour la santé et pour l'environnement. Il a ainsi demandé à Delphine Batho, ministre de l'écologie, du développement durable et de l'énergie de prononcer le rejet des sept demandes de permis déposées auprès de l’État, y compris celle concernant la zone "Plaine d'Alès" et le Bassin d'Alès." Voici un extrait de la réponse (datée du 20 septembre) du Chef de Cabinet du président de la République à un courrier envoyé le 18 mai par le collectif Auzonnet-Saint Julien de Cassagnas membre du Collectif Stop au Gaz de Schiste 30.
Une réponse qui, après de nombreuses opérations de mobilisation et notamment celle du 18 septembre dernier devant la préfecture du Gard à Nîmes, aurait dû soulager les militants anti-gaz de schiste. Et pourtant, ils restent méfiants et veulent des "précisions" sur cette correspondance. "Ce point très important sera abordé ce vendredi 28 septembre lors d'un entretien à l'Hôtel de Roquelaure (Ministère de l’Écologie à Paris, Ndlr) où un tour d'horizon sur le dossier "gaz de schiste" sera effectué entre des conseillers de la ministre et des représentants des collectifs de l'Ardèche et du Gard" communique le Collectif.
S.Ma