BEAUCAIRE Audience de Moncigale reportée. L'entreprise cherche toujours un repreneur.
Le moral n'est pas là, même si avec les fêtes de Noël, les 260 salariés de l'entreprise Moncigale constatent un petit regain de commandes… Hier, l'audience au tribunal de commerce, sur le devenir de l'entreprise placée en redressement judiciaire, a été reportée au 15 janvier. La cause : "il n'y avait pas de réels repreneurs (…) l'administrateur n'a pas présenté un plan de continuation complet", explique un délégué CFDT.
La combativité salariale des premières luttes semble avoir disparue, laissant place au désespoir : ”Il nous faudrait un repreneur qui investisse entre 10 et 15 millions d’euros (…) pour moderniser notre outil et relancer notre activité (…) Mais qui va vouloir ?!“, lance, morose, le délégué CFDT.
Voilà plus d'un an que l'entreprise, la filiale vin du groupe Belvédère, est en redressement judiciaire, affichant une dette de 7 millions d'euros. Mais quid des 30 millions, réclamés par le client Chamaré ? Une demande d'indemnité suite à la contraction "d'un très mauvais contrat. De plus, Belvèdene est aussi un administrateur de Chamaré… ", interpelle le syndicaliste.
Amer, il ne tarit pas d’éloge sur ses dirigeants “responsables de la situation de l’entreprise“. Une entreprise qui affichait, il y a encore quelques années, un solde positif. "Aujourd'hui, la survie de l'entreprise passe par un éventuel repreneur", affirme toujours le syndicaliste. Affaire à suivre...
C.M