Il y a eu l'affaire ultra médiatisée des pains au chocolat de Jean-François Coppé, il y a désormais l'affaire des croissants impayés du supermarché Cora à Alès. Sur le fond et la forme, les deux histoires n'ont rien à voir, il s'agit juste de viennoiseries. Une viennoiserie qui a coûté la place d'un agent de sécurité de l'enseigne installée le long du Quai du Mas d'Hours dans la capitale cévenole.

Juste avant l'ouverture des portes du supermarché, le vigile aurait mangé deux croissants que lui aurait avancé la vendeuse de la boulangerie. La "dette" devait être remboursée dans la journée. Une faute grave pour la direction qui a aussitôt notifié son licenciement. « Est-ce que j'aurais risqué ma place pour 70 centimes ? Mon employeur essaye surtout de supprimer des postes d'agents de sécurité afin de sous-traiter cette activité » a déclaré le salarié dans les colonnes de Lutte Ouvrière Hebdo. Pour se défendre, l'ex-agent de sécurité de Cora a saisi les prud'hommes. Il réclame à ce que son licenciement pour "faute grave" soit requalifié en "sans cause réelle et sérieuse", ainsi que le versement d'indemnités.

En déplacement, le directeur du supermarché n'a pu répondre aux questions d'Objectifgard.com. À suivre dès demain.

S.Ma