Le samedi 25 mai, l’association Saint Hilaire durable organisait une énième journée d'action pour protester contre le projet de la ZAD golfique sur les terres de Saint-Hilaire-de-Brethmas (Lire ici). Un projet qui depuis a été remis en question par un avis défavorable de la part des trois commissaires-enquêteurs à l'issue de l'enquête de déclaration d’utilité publique (DUP). Mais cela les opposants ne le savaient pas encore en ce temps-là. Ils avaient alors semé des graines de courges sur la ZAD de Saint-Hilaire-de-Brethmas après avoir remis un chèque de 60 euros correspondant au loyer du fermage du champs à Alès Agglomération.

Une "action citoyenne et conviviale" comme aime à dire Rémy Coulet, vice-président de l'association, qui n'a cependant pas du tout été appréciée par Alès Agglomération dont le Directeur des Services Techniques a déposé une plainte pour « dégradation de biens publics ».

"C'est dans ce cadre que son vice-président (de l'association Saint-Hilaire Durable, Ndlr) a été entendu vendredi 21 juin, à la gendarmerie de Vézénobres. Un rapport sera transmis au Procureur de la République qui décidera s'il y a lieu de poursuivre cette inquiétante association dont les méfaits maintenant connus de tous, visent à protéger les terres agricoles qu'Alès-Agglo voudrait accaparer pour les livrer aux promoteurs. Nul doute que cette audacieuse initiative sera prochainement couronnée par un nouveau « Ruban Bleu du Développement Durable » pour l'engagement de la 'ville-centre' en faveur de la protection de l’environnement, de la biodiversité, etc, etc..." ironise Rémy Coulet.

S.Ma