Les journalistes Didier François et Edouard Elias, originaire de Saint-Quentin-la-Poterie, enlevés le 6 juin sur la route d'Alep restent plus que jamais présents dans les mémoires. Dans le Gard, de nouvelles actions de soutien sont à prévoir.

Une absence douloureusement présente… Enlevés depuis le 6 juin, sur la route d'Alep en Syrie, le journaliste d'Europe 1, Didier François, et le photographe indépendant originaire de Saint-Quentin-la-Poterie, Edouard Elias, restent plus que jamais dans les mémoires. Lancé le 9 juillet, le comité de soutien présidé par la grand reporter au Monde Florence Aubenas, a mis en ligne une pétition qui a déjà recueillit 5.000 signatures. Son objectif : "rompre le silence autour de cet évènement et montrer que l'on pense à eux", explique Guillaume Mollaret, journaliste, vice-président du Club de la presse du Gard et relais régional du comité.

Sans nouvelles depuis le 6 juin, le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian a assuré, il y a quinze jours avoir "tous les éléments" qui permettent de penser que les journalistes français sont vivants. Dans le Gard, la famille d'Edouard Elias, qui souhaite rester discrète, est en contact continue avec la cellule de crise du quai d'Orsay.

Le mois dernier, dans le cadre du festival mistral, le club de la presse à organisé une exposition photos. Parmi les clichés, ceux  du photographe Edouard Elias. Prochainement la mairie de Saint-Quentin-le-Poterie devrait déployer une banderole de soutien, à l'instar de celle déployée devant la maison du département. Le 6 septembre, une journée de mobilisation nationale sera organisée, à l'occasion des trois mois de leur disparition. Tous souhaitent néanmoins que l'évènement soit annulé et que les journalistes soient, d'ici là, rentrés en France…

Pour contacter le club de la presse : contact@clubdelapresse30.fr

Facebook : Otages en Syrie

Comité de soutien : http://otagesensyrie.org 

Coralie Mollaret

coralie.mollaret@objectifgard.com