ALÈS Basta!Gaz : plein gaz sur le débat !
"Informer et mobiliser le grand public", tel est l'objectif que s'est fixé le collectif anti gaz de schiste alésien en organisant trois rencontres automnales sur le sujet, au travers de thématiques variées. Vendredi 13 septembre dernier, une centaine de participants avaient pu échanger sur l'aspect environnemental et géologique, en présence d'un hydrogéologue. Ce samedi 12 octobre, la deuxième soirée réunira de nombreux politiques et élus de la région : Fabrice Verdier et Christophe Cavard, députés du Gard, Sabine Buis et François-Michel Lambert, respectivement députés de l'Ardèche et des Bouches-du-Rhône et vice-présidents de la commission du développement durable et de l'aménagement du territoire de l'Assemblée nationale, Max Roustan, maire d'Alès et Patrick Malavieille, maire de La Grand-Combe. Michelle Rivasi, députée européenne, sera également présente. La troisième rencontre, prévue fin novembre, portera sur le volet économique et juridique. "Nous organisons ces conférences pour que tout le monde puisse s'exprimer", explique Sébastien Espagne, du collectif Basta!Gaz.
Le rendez-vous fixé ce samedi 12 octobre tombe à pic. En effet, c'est avant cette date là que le Conseil constitutionnel doit se prononcer sur la question de l'interdiction de la fracturation hydraulique. Le débat tournera donc essentiellement autour de la décision rendue. La présence de Michelle Rivasi permettra d'aborder "le cadre européen donné à l'activité du gaz de schiste" et de s'interroger "sur l'ambivalence du parlement sur le sujet", indique Sébastien Espagne. La transition énergétique et ses solutions alternatives alimenteront également la soirée. "Une large place sera attribuée aux questions du public. Nous souhaitons qu'il y ait des prises de position de la part des politiques et que la population en soit témoin, viennent les interroger et donner leur avis sur la question. Il faut rappeler aux élus que la majorité de l'opinion est toujours contre l'exploration et l'exploitation du gaz de schiste", ajoute t-il. Cette rencontre intervient une semaine avant la journée de mobilisation nationale contre la fracturation hydraulique, prévue le samedi 19 octobre à Montélimar, où un permis a déjà été déposé par la société pétrolière Total.