DOMESSARGUES Le futur quartier André Bonnet sort de terre
28 logements, 6 commerces et une crèche : voici le nouveau projet mené par l'Office public de l'habitat du Gard et la commune de Domessargues, avec le soutien du Conseil général. Ce lundi 25 novembre, la première pierre a été posée sur un terrain vague qui portera bientôt le nom "Quartier André Bonnet".
Le temps était glacial ce matin lorsque Bernard Clément, maire de la commune et Denis Bouad, président de l'Habitat du Gard et vice-président du Conseil général, ont posé symboliquement la première pierre du futur quartier André Bonnet à Domessargues. Les travaux débutent ce mois-ci pour construire 28 logements dont 20 en collectifs et huit villas individuelles, du deux au quatre pièces, avec un accès aux personnes à mobilité réduite pour les appartements situés en rez-de-chaussée, huit garages et une cinquantaine de places de stationnement. Six commerces devraient également voir le jour au cœur de ce nouvel espace avec une succursale d'Intermarché, une boulangerie, une cabinet d'infirmier, des salons de coiffure et d'esthétique ainsi qu'un magasin de vêtements. Et ce n'est pas terminé puisqu'une crèche ouvrira également ses portes au sein de cette future zone de vie.
Un projet structurant pour le village
Bernard Clément, heureux de voir ce projet sortir de terre sur sa commune de 700 habitants, a souligné "l'aboutissement d'un long parcours du combattant" dans un contexte où "les besoins en logement sont immenses alors que des milliers d'hommes et de femmes dorment dans la rue". Le futur quartier André Bonnet apporte "une réponse à cette urgence et s'inscrit dans la volonté du conseil municipal. C'est un espace multi-fonctionnel et intergénérationnel avec une crèche à vocation intercommunale et des commerces de proximité. L'ensemble des problématiques y est globalisé". Avec un loyer modéré, les logements devraient être accessibles au plus grand nombre et viser l'obtention des certificats "Qualitel" et "Bâtiments basse consommation". Le coût de l'opération s'élève à 5,065 millions d'euros, avec l'aide des financements de l’État, de la Région, du Conseil général et de la Caisse d'allocations familiales du Gard. Le projet devrait être livré en 2015.