Finalement, le limogeage a été plus rapide que prévu, Victor Zvunka n'est plus l'entraîneur du Nîmes Olympique.

La nouvelle est tombée il y a quelques minutes même si depuis plusieurs jours, Jean-Louis Gazeau ne cachait plus ses intentions de se séparer de l'entraîneur lors du mercato d'hiver si le club n'était pas racheté. Lors d'une conférence de presse en milieu d'après-midi, le président du Nîmes Olympique a confirmé :"Victor est quelqu'un qui a fait son boulot correctement et avec qui je m'entends bien. Chaque fois qu'on change d'entraîneur, c'est un cas de conscience mais là, c'était particulièrement dur. Mais j'ai dû lui remettre une lettre de mise à pied parce qu'il y avait une lassitude du groupe et que les résultats n'étaient plus là". Un autre facteur semble avoir pesé dans la décision du président :"Nîmes doit redevenir un club familial où il y aura plus de dialogues. C'est ce qui a manqué à Victor".

Pas de réaction des joueurs

Une telle annonce à 24h d'un match crucial pour les crocos, à domicile contre Angers, ne semble pas avoir particulièrement affecté les joueurs si l'on en croit le président :"Je leur ai appris la nouvelle en début d'après-midi. Il n'y a pas eu de réactions particulières. Il y aura certainement quelques décus et quelques heureux". En attendant de trouver un nouvel entraîneur, "l'idéal serait qu'on ait un nouveau coach pour la reprise. Un coach qui nous fasse gagner !", a confié Jean-Louis Gazeau, ce sera Michel Benezet qui assurera l'intérim et qui prendra la place de Zvunka, dès demain, sur le banc de touche nîmois.

La vente du club à Christophe Maillol ? "L'affaire est close"

Enfin, ce qui n'a pas arrangé les affaires de Zvunka, c'est cette vente du club qui n'a jamais eu lieu. Le président le reconnaît :"C'est sûr que la cession du club a joué un rôle. Si on vendait, c'était au repreneur de prendre la décision". Jean-Louis Gazeau rempilerait donc pour un bon moment ? "Non, j'ai bien l'intention de céder le club. Il est toujours en vente. Mais avec Christophe Maillol l'affaire est close".