ROUTES 55 contrôles de police pour le week-end pascal
Ils étaient 25, hier soir à la sortie de Nîmes, à hauteur du rond-point marquant l’entrée à Milhaud. 25 policiers pour une grosse opération de contrôle, épaulés qui plus est par un véhicule équipé du dispositif LAPI, qui lit en temps réel les plaques d’immatriculation.
« Inverser la tendance »
C’était le premier contrôle d’une longue série, puisque Gil Andreau, directeur départemental de la sécurité publique venu en visite sur le contrôle avec le préfet du Gard, nous a expliqué qu’il y aurait durant tout le week-end pascal « 15 contrôles particuliers et 40 contrôles classiques », soit 55 en tout pour la zone police (Nîmes, Bagnols, Alès).
L’objectif ? Faire aussi bien que l’année dernière, quand aucun accident n’avait été déploré dans le Gard lors du week-end de Pâques. Un objectif partagé par le préfet Didier Martin : « Le mois de mars n’a pas été bon. On en est à 10 morts depuis le début de l’année sur les routes du département, soit 3 de plus que l’année dernière à la même époque. On veut inverser la tendance. »
Et le préfet d’insister sur les principales causes d’accident dans le département, que sont « la vitesse, les refus de priorité, l’alcool mais aussi le portable au volant. »
Deux « armes fatales » anti excès de vitesse
Si le dispositif de contrôles mis en place ne vous passe pas l’envie d’appuyer sur le champignon, sachez que les gendarmes patrouilleront également ce week-end, comme toute l’année d’ailleurs, avec leur nouvelle « arme fatale » anti excès de vitesse, qui a été également présenté au préfet hier soir.
Il s’agit d’une simple Peugeot 208, équipée d’un radar embarqué pouvant flasher en roulant, que ce soit en croisant ou en suivant. Le flash du radar est infrarouge, donc indétectable.
Pour l’heure, deux voitures équipées de ce nouveau système sont en circulation dans le département : la Peugeot 208, mise en service en décembre dernier, et une Renault Mégane mise en service deux mois auparavant.
Les deux voitures sillonnent tous les jours les autoroutes mais aussi le réseau secondaire du département, comme la RN 106 entre Nîmes et Alès, de jour comme de nuit, et ce aléatoirement. De quoi lever le pied, au moins pour garder des points sur son permis…
Thierry Allard