Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 29.10.2014 - coralie-mollaret - 1 min  - vu 135 fois

ÉLÉCTION UMP Trois questions… À Bruno Le Maire en meeting demain soir à Nîmes

De gauche à droite, Franck Proust, Max Roustan, Bruno Le Maire et Jean-Paul Fournier. Photo : Objectif Gard.

Demain, le candidat à la présidence de l'UMP Bruno Le Maire tentera de convaincre les militants de la fédération du Gard très favorables à Nicolas Sarkozy. 

Objectif Gard : Vous arrivez demain dans une fédération pro-Sarkozy. Comment allez-vous convaincre les militants de voter pour vous ? 

Bruno Le Maire : Ce n'est pas la première fois que je viens à Nîmes. J'ai beaucoup de plaisir à venir ici et j'ai beaucoup d'amitié pour le sénateur-maire Jean-Paul Fournier. Je ne suis pas inquiet.

Demain, je dirai d'abord aux militants qu'il ne faut pas se tromper d'élection. En novembre, nous votons pour un président de parti et pas le candidat pour 2017. Moi je suis aujourd'hui candidat pour la présidence de l'UMP. Mon positionnement est une formation politique 100% à droite et 100% indépendant.

Objectif Gard : Qu'est-ce qui vous distingue de Nicolas Sarkozy ? 

Bruno Le Maire : Il y a plusieurs choses, dont notamment cette notion d'indépendance de l'UMP, une différence majeure. Je suis contre une fusion avec l'UDI et je ne suis pas favorable au changement de nom du parti. Rien ne sert de multiplier les statuts, nous devons nous concentrer sur le projet.

Objectif Gard : L'UDI et l'UMP se querellent régulièrement dans le Gard. Si vous étiez président de l'UMP, comment géreriez-vous ce type de situation ? 

Bruno Le Maire : Je connais bien ces difficultés. Je défendrai toujours les intérêts de l'UMP. Un parti solide qui refusera toute fusion avec l'UDI. Il n'y aura pas de concessions. Mais pour l'instant je pense à travailler pour l'UMP, l'UDI n'est pas l'urgence et viendra après.

Propos recueillis par Coralie Mollaret

Coralie Mollaret

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