Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 29.10.2014 - baptiste-manzinali - 2 min  - vu 265 fois

NÎMES UFC-Que-Choisir pointe du doigt les pompes funèbres

Photo d'illustration

Site de l'UFC Que Choisir Nîmes. DR

L'association de consommateurs UFC Que choisir vient de réactualiser son enquête sur les tarifs proposés par les pompes funèbres et constate des écarts de prix allant du simple....au double.

Les chiffres dévoilés par l'UFC-Nîmes sont une moyenne nationale, "mais on est dans les proportions identiques" selon Marc Oribelli, vice-président. L'enquête a été mené dans 16 magasins funéraires afin de comparer les devis inhumation et devis crémation pour l'organisation des funérailles d'un proche. "Nous souhaitons, par cette enquête, attirer l'attention des gens afin qu'ils demandent systématiquement un devis et qu'ils fassent des comparatifs entre les prestataires car les prix varient du simple au double" nous explique M. Oribelli. En effet, un arrêté datant de plus de 3 ans aurait fixé un modèle de devis obligatoire. Dans 31 % des cas, l'enquête rapporte que les enquêteurs sont repartis sans le moindre devis, contre seulement 20 % en 2011. Une augmentation conséquente qui s'explique, selon un communiqué de Claude Gilbert président de l'UFC-Nîmes, par "l’absence de sanctions claires et spécifiques".

La crémation serait plus chère qu'un enterrement classique

L'enquête de l'UFC Que choisir met à mal les idées reçues puisque selon M. Oribelli, "la crémation n'est pas moins chère, car elle engendre des surcoûts". Pourtant, depuis 20 ans, les funérailles auraient triplé. En moyenne, elles coûteraient aux familles endeuillées  3 861 euros, soit 14 % de plus que le prix moyen de l'inhumation qui est de 3 335 euros.  Cette moyenne prend en compte des écarts considérables constatés sur les tarifs proposés, allant de 2 316 euros pour le plus économique, à 4 362 euros pour le plus onéreux. Des prestations non obligatoires qui s'additionnent, des opérations surfacturées, les professionnels profiteraient d'un manquement juridique et de situation d'urgence. "Même si la concurrence est ouverte, les gens se retrouvent coincés et se précipitent sur le premier magasin" dénonce M. Oribelli, qui reconnait pour autant "qu'il n'y a pas de prix conseillés, c'est impossible car chacun propose des services supplémentaires à la carte, donc les offres sont difficilement comparable. Il faut surtout avoir une facture détaillée de façon à comparer selon les mêmes prestations."

Baptiste Manzinali

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