Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 19.12.2014 - baptiste-manzinali - 2 min  - vu 437 fois

NÎMES Françoise Dumas chez Midi Steak "Il faut nous juger en 2017"

Eric Giraudier et Françoise Dumas en visite chez Midi Steak. (Photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

Eric Giraudier et Françoise Dumas en visite chez Midi Steak. (Photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

Hier matin, la députée du Gard Françoise Dumas était invitée par l'UPE30 dans les locaux de Midi Steak. Une rencontre qui a permis à plusieurs entrepreneurs de discuter de l'état d'insalubrité du Marché Gare.

Françoise Dumas a répondu à l'invitation de l'UPE30 lancée à l'ensemble des députés du Gard. Elle était donc accueillie hier matin dans les locaux de Midi Steak, boucherie tournée vers les professionnels et particuliers, au Marché Gare. En présence d'Eric Giraudier, président de l'UPE30, Eric Butel, PDG de Midi Steak, ainsi que 4 entrepreneurs gardois de diverses horizons, la députée gardoise était venue pour écouter, et faire remonter les revendications au conseil municipal et communautaire, comme à l'assemblée nationale. Et ce n'était pas de tout repos. Plusieurs points ont été abordés concernant le compte pénibilité récemment adopté par le gouvernement (dont 4 premier critères de pénibilité seront appliqués dès le 1er janvier 2015) ainsi que la fiscalité. Pour Françoise Dumas, élue PS, "Ce

gouvernement n'est pas là pour embêter les entrepreneurs, on est toujours dans une logique de réforme. Le discours politique n'a jamais été aussi pro-entreprise." Pour Jean Benoit Royer, président du groupe Pomona à Nîmes, la loi Hamon doit s'assouplir. "Laissons d'avantage de liberté. Ce qui nous manque, c'est une vision. Il nous faut de la stabilité, voir le cap sur au moins 5 ans." Attaquée sur des questions de politique globale, c'est en tant qu'élue de la majorité sur le plan national et  d'opposition au niveau local, que Françoise Dumas a répondu aux sollicitations, tentant de rassurer ces entrepreneurs. "Il faut nous juger en 2017".

L'état du Marché Gare repousse les investisseurs

Comme nous en parlions dans un précédent article, c'est le point local qui inquiète particulièrement les entrepreneurs présents sur le site du Marché Gare. Depuis quelques temps déjà, ceux-ci tentent de faire remonter l'information pour que des mesures politiques soient prises. Le délabrement des routes, l'insécurité et l'insalubrité du site est constaté par l'ensemble des acteurs du Marché Gare. Pourtant ceux-ci sont souvent prêts à investir, à l'image d'Eric Butel qui a dernièrement déboursé 300 000 euros dans la rénovation de son bâtiment. Mais d'autres sont moins optimistes. Du Côté de Bigard, une grande partie de l'administration devrait être délocalisé prochainement vers Avignon. Pour M. Giraudier, inutile d'aller chercher ailleurs ce qu'on l'on a à porté de main. "Il faut se battre sur l'attractivité, mais il faut aussi faire avec ce qu'on a." Eric Butel a proposé l'idée que certains abattoirs du Marché Gare, appartenant à la municipalité depuis 2 ans pourraient être prêtés ou donnés à des entreprises désireuse de s'installer dans la zone. Autre problématique soulevée, celle du dispositif CICE (Crédit d'Impôt Compétitivité Emploi) jugé "d'usine à gaz" par M. Giraudier. Idem pour M. Royer qui ajoute, "Il faut le supprimer et rendre plus simple la législation".

À l'issue de cette rencontre, Françoise Dumas s'est dite prête à travailler avec Yvan Lachaud sur la problématique du Marché Gare et a proposé de travailler sur un projet de filière. "Sur le développement économique, on devrait dépasser tous les clivages" a t-elle déclaré.

Baptiste Manzinali

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