CÉVENNES La 1ère course moto-cycliste Alès Trêm attend 40 pilotes internationaux
Une première. Les 23 et 24 janvier prochains, plus de 240 coureurs dont 40 pilotes internationaux participeront à une grande course de moto enduro à travers les Cévennes. Une épreuve qui se veut accessible au grand public avec un départ en centre-ville d'Alès.
L'événement est né de deux passionnés d'enduro : Grégory Florin, pilote titulaire du brevet d’état, et Jérémy Marin-Cudraz, diplômé en commerce à Montpellier, tombé dans la marmite à 8 ans. Après la création d'un club en 2011, les deux compères souhaitent créer une épreuve de dimension internationale en France. "La région s'y prête et investit dans ce type de projets", précise Jérémy qui a fait ses études en alternance au Pôle mécanique.
240 moto-cyclistes s'affronteront sur un parcours de 67 km jonché d'obstacles et de chemins de pierres à travers les Cévennes. Ils partiront d'Alès pour ensuite traverser St Jean du Pin, St Martin de Valgalgues, St Julien des Rosiers et Laval Pradel. Trois tours seront nécessaires pour l'emporter. "Le premier sera simple. Le second sera plus compliqué, on ajoutera des déviations. Seuls les élites affronteront le 3e tour", ajoute le jeune organisateur.
Et des élites, il y en aura. 40 pilotes étrangers feront le déplacement, dont 5 parmi les 50 meilleurs mondiaux. Parmi eux : l'allemand Andreas Lettenbichler et le britannique Graham Jarvis, le plus titré de l’histoire de l’enduro extrême. "L'enjeu économique et médiatique est important pour la région. Les maires l'ont bien compris en nous soutenant. Les concurrents ramèneront presque 1000 personnes, et on attend plusieurs milliers de visiteurs au total. Si la météo est avec nous", espère Jérémy qui a mis le paquet pour attirer les plus grands. Le vainqueur recevra un prix de 7 000 €.
Faire connaître un sport méconnu
Au-delà de l'impact touristique dans une période creuse, les organisateurs souhaitent faire connaître au grand public l'enduro. "Nous aimons les sensations liées à la vitesse et le plaisir de progresser. Mais c'est aussi un partage avec la nature, contrairement aux idées reçues", revendique Jérémy. Et de justifier : "Nous utilisons des pneus FIM qui préservent les sentiers et nos motos sont homologuées antipollution. C'est obligatoire. Il y a une différence entre les pilotes sérieux et les amateurs".
Le tracé est tenu secret jusqu'au dernier moment mais cinq points spectacles destinés à accueillir le public seront mis en place. Ils seront indiqués par quelques 300 panneaux de signalisation.