Samedi, le maire de Bouillargues et vice-président aux finances de Nîmes Métropole a présenté ses voeux aux Bouillarguais et Bouillarguaises. Cette année le contexte financier n'est pas très glorieux : "nous assumons la réforme des rythmes scolaires pour 147 600 euros, la réduction de la dotation spéciale de fonctionnement (DSF) versée par l’état pour 85 400 euros ou encore la pénalité pour le déficit des logements sociaux 56 900 euros… Soit un manque à gagner de 300 000 euros en année pleine (11 millions d'euros de budget, NDLR)", lance Maurice Gaillard qui, soucieux de marquer les esprits explique : "pour récupérer cette ponction étatique il faudrait augmenter les impôts locaux de 10 %". Autre mauvaise nouvelle pour ses administrés : pour compenser la baisse des dotations, l'Assemblée nationale a revu à la hausse (+0,9%) les bases de calcul des impôts locaux (taxe d'habitation, taxe foncière…). Ce qui entraine de fait une augmentation des impôts.

Seulement avec son équipe municipale, le maire de Bouillargues a choisi d'aller à contresens de cette mesure. "Nous allons baisser les impôts d'1%", a annoncé Maurice Gaillard épaulé par le M. Finances de Bouillargues, Roger Séguéla. Concrètement, les impôts ne vont que très légèrement baisser. La mairie empêche seulement une hausse. "C'est un acte fort de la mairie qui résulte de six années de bonne gestion", argumente Roger Séguéla. La collectivité a cependant réalisé un certain nombre d'économies : renégociation des contrats avec les fournisseurs, réduction des subventions aux associations de 5%, fermeture de la mairie le vendredi. Comme quoi quand on veut, on peut…