Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 05.02.2015 - thierry-allard - 2 min  - vu 161 fois

DÉPARTEMENTALES 2015 Villeneuve : Banino et Bories offensifs pour leur première réunion publique

Jean-Louis Banino (au micro), Pascale Bories, Patrick Vacaris et Agnès Payan (au second plan), hier soir au Forum des Angles (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Le Forum des Angles accueillait hier soir devant une assemblée d’environ 200 personnes la première réunion publique du binôme investi par l’union de la droite et du centre sous la bannière « le Bon Sens Gardois » pour le canton de Villeneuve.

Après avoir donné la parole à trois militants, un villeneuvois, une angloise et un rochefortais, ce sont les suppléants Agnès Payan et Patrick Vacaris qui ont pris la parole. La première, vigneronne de Saze, en a profité pour se présenter, ce que n’a pas eu à faire Patrick Vacaris.

« Un désintérêt du président et des vice-présidents du Conseil général pour notre canton »

Conseiller général sortant, réélu depuis 1994 sans discontinuer, il a commencé par une boutade — « conseiller sortant, mais pas sorti ! » — avant d’estimer qu’« il aurait été déraisonnable de vouloir continuer. En politique, il est aussi important de réussir sa sortie. Là nous avons deux candidats qui ont les compétences nécessaires. » Patrick Vacaris a fini son discours en affirmant que Jean-Louis Banino et Pascale Bories « auront une lourde tâche d’autant que le budget voté n’est pas sincère, le social a été minoré. » Première attaque d’une longue série contre la majorité sortante.

La première adjointe villeneuvoise Pascale Bories est ensuite montée sur scène sur un air de musique classique, avant de démarrer en fustigeant « le gouvernement, qui mène sa barque mais pas la France. » « A un mois des élections se pose encore la question de la répartition des compétences entre le département et la région » a ensuite regretté la candidate, qui craint avant tout « le piège » de l’abstention.

Pascale Bories a ensuite dressé le portrait d’un département « sinistré, avec un assistanat important, surendetté, et une dette qui a doublé en sept ans tout en augmentant les taux d’imposition. » Et la candidate de pointer « le désintérêt du président et des vice-présidents du Conseil général pour notre canton, qui a une particularité : ancré dans le Gard, il est fortement lié au Vaucluse », avant d’affirmer que « nous demanderons aux deux départements de mutualiser, il faut abattre ces frontières administratives. »

« Le Gard, c’est un peu la Grèce de France ! »

Le maire des Angles et candidat Jean-Louis Banino lui a succédé sur scène, présentant « une chance historique : sortir le Gard de l’idéologisme des bien-pensants de gauche ! »

Et l’édile anglois d’évoquer plusieurs dossiers, érigés au statut de priorité : le collège du Mourion « en état de délabrement et de sureffectif », les suites de l’ouverture du centre de secours des Angles, la sécurisation des routes — notamment « la route de Pujaut à Tavel », le soutien à l’agriculture et à la viticulture, l’uniformisation des transports et la réouverture de la ligne SNCF voyageurs rive droite dont « la gauche parle beaucoup, mais on ne voit rien venir. »

Côté emploi, « nous aurons du travail, a-t-il affirmé. Même si notre canton est un peu privilégié » et concernant la culture, Jean-Louis Banino estime qu’« il va falloir savoir choisir les bons secteurs, pour le plus grand nombre. »

Fustigeant lui aussi « l’endettement abyssal » du Conseil général, le maire des Angles a osé une comparaison « de saison » : « le Gard, c’est un peu la Grèce de France ! » Offensif, il a ensuite lancé « pour un Gard moderne, messieurs et madame les donneurs de leçons, les politiques laxistes : dehors ! On vous a assez vus ! Il est grand temps de renouveler notre département pour en faire un département moderne qui avance ! »

Thierry ALLARD

thierry.allard@objectifgard.com

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