NÎMES Signature du PAPI II, un coût élevé pour lutter contre les inondations
Suite au Programme d'Actions de Prévention des Inondations (PAPI) mis en place en 2007, Jean-Paul Fournier, sénateur-maire, Didier Martin, préfet du Gard, Jacques Bollegue, vice-président de Nîmes Métropole, Jean Denat, président du Conseil général et Sébastien Tricou, président de l'Etablissement Public Territorial du bassin versant du Vistre se sont réunis hier, à l'Hôtel de ville, pour signer la convention du PAPI II.
Un programme qui s'inscrit dans la continuité du PAPI I, qui a permis de renforcer les actions déjà entreprises dans le cadre du programme antérieur (PPCI), notamment sur la prévention des risques et sur les opérations de travaux. A terme, c'est un taux global de réalisation technique de 80 % et une dépense qui s'élève à 86,6 M d'€ HT.
Le 2ème PAPI va donc prolonger les efforts déjà entrepris. Il se décline en 7 axes d'interventions : l'amélioration de la connaissance et de la conscience de risque ; la surveillance, la prévision des crues et des inondations (ESPADA) ; l'alerte et la gestion de crise ; la prise en compte du risque d'inondation dans l'urbanisme ; les actions de réduction de la vulnérabilité des biens et des personnes ; le ralentissement des écoulements (bassins de rétention) ; la gestion des ouvrages de protection hydraulique (travaux en ZUD), les ouvrages d'infrastructures viaires (RFF, CG30) et réseaux humides et la conduite du programme.
La mise au gabarit du lit du cadereau d'Alès, la réalisation de nouvelles rétentions, la création du bassin-carrière des Antiquailles ainsi que l'aménagement du cadereau d'Uzès et du cadereau des Limites sont également des objectifs visés par la mise en place de ce PAPI II.
Avec la subvention de l'Etat de 40,3 M d'€ ainsi que les subventions d'autres partenaires comme le Conseil général, le coût global prévisionnel de ce programme s'élève à 102,36 M d'€ HT. Un coût élevé qui ne sera pas le dernier, étant donné que le sénateur-maire a annoncé qu'un 3ème PAPI sera nécessaire pour limiter au maximum le risque d'inondation.
Emeline Andreani