Publié il y a 10 ans - Mise à jour le 01.03.2015 - eloise-levesque - 2 min - vu 197 fois

DÉPARTEMENTALES La Grand'Combe : le tandem politico-journalistique décomplexé

Isabelle Jouve, journaliste et candidate PCF sur le canton de la Grand'Combe

C'est Isabelle Fardoux-Jouve, journaliste à La Marseillaise à Alès, qui sera le binôme de Patrick Malavieille, candidat PCF sortant aux élections départementales du 22 mars prochain sur le canton de La Grand'Combe. Un choix critiquable mais assumé par le tandem.

Au début des tractations pour les prochaines départementales, la candidate pressentie pour accompagner le sortant Patrick Malavieille était Martine Gayraud, ex-secrétaire départementale PCF du Gard. Mais sa tendance politique réputée intransigeante ne correspond pas à celle du maire de La Grand'Combe, plus modéré et proche de la majorité départementale. Ce dernier l'a rapidement évincée. "J'ai plus d'affinités avec Isabelle Jouve. Nous sommes complémentaires", précise-t-il sobrement.

Isabelle Fardoux-Jouve, 50 ans, est militante PCF et habite St-Paul-la-Coste, dont elle a été la conseillère municipale pendant un an et demi. Journaliste, elle travaille à l'agence alésienne de La Marseillaise, qui revendique son appartenance au Parti Communiste. Candidate sur le canton de la Grand'Combe aux côtés du conseiller général sortant, elle assume donc la double casquette et ne compte pas arrêter son activité, même si elle a hésité avant se lancer : "J'ai dit non au début puis je me suis laissée convaincre. Ce territoire rural peut permettre une gestion participative qu'il faut inventer. Élu n'est pas un métier, et ma profession, c'est journaliste. Ce n'est pas antinomique. D'ailleurs, on peut écrire sur beaucoup de sujets autres que la politique". Et d'ajouter avec humour : "Jaurès était député et directeur de l'Humanité. Ça ne choquait personne".

Patrick Malavieille considère même son activité comme un certain atout : "Elle connaît correctement le territoire et elle écrit bien. Ses dossiers cultures sont reconnus", note-t-il avant de reconnaître : "On en a discuté. On ne peut pas être juge et parti. Elle devra faire des choix si elle veut garder son activité". Jean-Michel Baylet n'a qu'à bien se tenir.