DÉPARTEMENTALES Pont-St-Esprit : la droite inaugure son local et passe à l’offensive
L’équipe du « Bon Sens Gardois » sur le canton de Pont inaugurait ce matin son local de campagne, situé sur l’avenue Gaston-Doumergue. L’occasion pour eux de détailler quelque peu le programme de l’union de la droite et du centre sur le canton, et de tacler le sortant socialiste Christophe Serre.
Une douzaine de mètres carrés tout au plus : même si le local dispose d’une pièce supplémentaire à l’étage, le contraste est saisissant avec le local de campagne de l’équipe de la majorité départementale, sis à quelques centaine de mètres et gigantesque en comparaison.
« Le Gard est à la France ce que la Grèce est à l’Europe »
C’est donc ici que Valère Segal, Christine Brémond et leurs remplaçants Claude Deloye et Elisabeth Adrien ont élu domicile pour cette campagne. Une campagne qui a donc, si certains en doutaient encore, bel et bien démarré.
Après avoir estimé que « le Gard est à la France ce que la Grèce est à l’Europe », Valère Segal a affirmé que « toutes les communes de ce canton ont un point commun, un fort potentiel à développer si ils vont dans le bon sens. »
Justement, vers où pointe ce fameux « bon sens » ? « Nous avons un énorme patrimoine vert qui mérite d’être valorisé, pour Valère Segal. Nul besoin d’être rouge pour être vert. » La droite veut aussi « œuvrer pour la réouverture de la ligne SNCF », « soutenir l’économie locale en privilégiant les entreprises locales pour les commandes publiques », « lutter contre la fraude sociale » ou encore « favoriser les investissements créateurs d’emploi. » Le reste du programme sera présenté le 5 mars.
« Un businessman de la politique, qui cumule »
Ceci fait, le candidat a attaqué le conseiller général sortant Christophe Serre, « un businessman de la politique, qui cumule (…) incapable de verser ses cotisations à son parti. » Il l’accuse également de ne pas clairement afficher son appartenance au PS : « Christophe Serre s’assoit sur la rose au risque de se piquer les fesses. »
Pire, d’après la droite, le socialiste « construit sa campagne sur un mensonge, quand il dit que la droite coupera les subventions. » Pour Valère Segal, « les associations, c’est trois fois oui, mais pour des projets bien définis, finies les subventions aux copains. »
Se prêtant au jeu des pronostics, le candidat ne serait « pas étonné que les communistes soient devant le PS. » Quant au FN, « il ne fait que diviser là où nous souhaitons rassembler, il isolerait le canton là où nous voulons l’inclure à un projet départemental. »
Et Valère Segal de conclure : « nous sommes prêts à affronter nos adversaires. »
Thierry ALLARD