RÉGIONALES Le coeur de l'UMP Jean-Paul Fournier bat pour S.Rossignol
La fusion des régions Languedoc-Roussillon et Midi-Pyrénées rebat les cartes du jeu politique, si bien que chaque parti va devoir désigner une tête de liste ad hoc, capable de susciter le maximum d'adhésion. Terres socialistes, la gauche a choisi pour la représenter le duo Carole Delga, vice-présidente de la Région M-P et secrétaire d'Etat au Commerce, et Damien Alary, président de la Région languedocienne. Le PS doit à présent composer sa liste.
A droite, l'entreprise est plus complexe. Après le refus du maire de Toulouse de se lancer dans la bataille, une dizaine de candidat se disent prêts à défendre les couleurs de l'UMP : Stephan Rossignol, président (UMP) de l'opposition à la Région Languedoc-Roussillon, le député (UMP) de Lozère Pierre Morel-A-L'Huissier, le maire de Lavaur (Tarn) Bernard Carayon, Philippe Bonnecarrère, président (UMP) du Grand Albigeois ou encore la conseillère régionale de Haute-Garonne Elisabeth Pouchelon (UMP)…
Le Comité de pilotage délibère le 25 avril
Pour départager ses candidats, la droite a mis en place un comité de pilotage, composé des grands élus UMP/UDI des deux régions, qui devrait se réunir le 25 avril. L'heureux désigné devra ensuite attendre l'aval des directions nationales de chaque formation politique. "Je pense que je soutiendrai Stéphan Rossignol, c'est le seul qui connaisse bien notre région. Il faut que l'on défende notre territoire", a commenté Jean-Paul Fournier, maire de Nîmes. Les modalités du choix du 25 avril ne sont pas encore définies : soit un élu aura une voix, soit un élu aura un nombre de voix proportionnellement à son nombre de mandat. "Cette dernière hypothèse serait sans doute la meilleure, puisque c'est plus représentatif du poids politique de chacun", commente-t-on dans l'entourage du sénateur-maire de Nîmes.