BAGNOLS La Ville passe au PV électronique
Dans les prochains jours, les policiers municipaux bagnolais seront équipés de terminaux électroniques pour dresser les procès-verbaux.
Bagnols vient ainsi rejoindre la liste de plus en plus longue des villes délaissant le bon vieux carnet à souches pour le PV électronique, « un outil qui va simplifier le travail sur le terrain et des personnels administratifs, se félicite Michel Cegielski, adjoint à la sécurité. C’est également un signe de modernisation de la police municipale. »
3 à 4 000 PV de stationnement chaque année
Et l’élu l’affirme : « ce n’est pas pour faire augmenter le nombre de PV, mais pour améliorer les conditions de travail des agents. » 3 à 4 000 PV de stationnement, pour défaut de paiement ou stationnement gênant, sont dressés chaque année dans la ville. Le nouveau matériel permettra aussi aux policiers municipaux de verbaliser les infractions au code de la route, comme les excès de vitesse, les stops et les feux grillés ou le défaut de port de la ceinture de sécurité.
Jusqu’à présent, les PV représentaient « un travail énorme », explique Bruno Milliot, chef de groupe de la police municipale bagnolaise. Alors que tout le traitement administratif du PV était réalisé à Bagnols puis à Nîmes, désormais « en arrivant au poste, on se connecte et tout est envoyé directement au centre de Rennes », précise le policier.
Un gain de temps et d’efficacité
Un vrai gain pour Michel Cegielski, qui voit là une chance pour les policiers municipaux « d’être plus efficaces ailleurs. » Pour la Ville, l’investissement est négligeable, puisque les 7 appareils dont elle s’est dotée, pour un coût de 1 000 euros l’unité, sont subventionnés par l’Etat à hauteur de 50 %.
Et le contrevenant dans tout ça ? Contrairement à ce qui est pratiqué dans certaines villes utilisant déjà le PV électronique, où plus rien n’indique qu’on a pris un PV jusqu’à ce qu’on reçoive une lettre en provenance de Rennes, à Bagnols on a choisi de laisser « un petit ticket vert », comme l’appelle Michel Cegielski. Histoire de ne pas être trop surpris quand la contravention arrive par courrier…
Thierry ALLARD