Publié il y a 9 ans - Mise à jour le 28.04.2015 - baptiste-manzinali - 2 min  - vu 246 fois

NÎMES Les habitants de Valdegour défendent leur bureau de poste

Les habitants de Valdegour manifestent devant la Poste de leur quartier. (Photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

Fermeture du centre socio-médical en février, réduction des passages du bus Tango, rumeur concernant un départ d'Habitat du Gard et un bureau de Poste qui réduit ces horaires d'ouverture, les habitants de Valdegour ont manifesté ce matin, soutenus par les élus locaux.

Ce matin, 300 habitants ainsi que nombreux élus de la ville étaient présents devant la Poste de Valdegour pour manifester leur mécontentement. Il y a peu, ils apprenaient la réduction des horaires du bureau de poste local. Une mesure qui a fait déborder le vase, après le départ des assistantes sociales et des rumeurs concernant un retrait d'Habitat du Gard dans ce quartier. Pour Mustapha Habib, membre du collectif des habitants et associations de Valdegour, "C'est tous les jours dimanche ici. Ça manque de vie, si la Poste part c'est le dernier édifice public, tout va s’effondrer." Un service de proximité au compte-goutte qui rendra la tâche d'autant plus difficile pour les personnes à mobilité réduite, et ceux qui n'ont pas de véhicule.

Les élus sont venus soutenir les habitants de Valdegour devant la Poste de leur quartier. (Photo Baptiste Manzinali / Objectif Gard)

Pour les habitants, une réduction des horaires d'ouverture serait annonciatrice d'une fermeture définitive amorcée par un plan national du groupe La Poste. Une accumulation qui ne passe pas aux yeux des habitants, "L'ANRU a déjà dévitalisé le quartier, les problèmes se sont encore plus concentrés ici", précise Mustapha, ni aux yeux des politiques. Richard Tibérino, adjoint à la sécurité de la ville, Thierry Procida adjoint au maire, Jean-Paul Boré conseiller régional et Sylvette Fayet, conseillère municipale de la ville ont répondu présent. Pour cette dernière, maintenir un service public dans les quartiers est une nécessité vitale. "Cela me semble très grave de restreindre les horaires. Dans ce quartier plus qu’ailleurs, on a besoin d'un service public qui fonctionne." Un autre rassemblement est prévu le 6 mai prochain.

Baptiste Manzinali

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