VAUVERT Président délégué : "Ceux qui polémiquent n'ont pas de programme", tacle Manuel Valls
C'était "la" question politique prévisible de cette visite… A l'occasion de son déplacement dans le Gard, ce matin, le Premier ministre a été interrogé sur la création d'un poste de président délégué, dans le cadre de la fusion des régions. Depuis l'annonce de la mesure, ses détracteurs tirent à boulet rouge sur les socialistes, dénonçant "une cuisine électorale indigeste".
Il y a encore quelques semaines dans la région Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, le Parti Socialiste était dans une impasse avec le PRG (Parti Radical de Gauche). Leur allié historique réclamait un accord électoral "plus équilibré", traduisez : plus en leur faveur, qui comprenait notamment la première vice-présidence de la super-région. Afin de débloquer la situation, Solférino a proposé la création d'un poste de président délégué. "C'était une possibilité que l'on avait déjà évoqué dans la loi NOTRe… Mais à l'époque, nous n'avions pas considéré que cela devait venir dans le débat", botte en touche Manuel Valls.
Mais l'animal politique a plus d'un tour dans son sac, et rebondit : "cela n'engendrera pas de dépense supplémentaire parce qu'il y a, dans la nouvelle grande région, moins de vice-présidents (…) Nous avons de grandes régions et il faut que chaque territoire se sente représenté. Ceux qui polémiquent n'ont pas de programme ou ne sont pas soutenu sur leur territoire". A Dominique Reynié, tête de liste régionale LR (Les Républicains) dans le LRMP (Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées), d'apprécier…
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