Les réseaux sociaux laissent une liberté d'expression sans limites. Si les responsables politiques en sont friands pour y diffuser leurs idées, ils se retrouvent également confrontés aux critiques, plus ou moins acerbes, de leurs administrés. C'est le cas du député ex-EELV Christophe Cavard qui, hier soir sur Facebook, a été apostrophé publiquement par le joueur de l'USAM Jean-Philippe Haon. Le "coup de gueule" du sportif prend sa source dans "une promesse non tenue du parlementaire : une subvention de 120 000€ (attention le chiffre exact est 3 000 euros, NDLR), promis devant les journalistes à une association qui permet aux enfants handicapés de s'épanouir à travers une structure adaptée. Encore un homme de parole…".

Joint par téléphone, Christophe Cavard est en colère : "la méthode qui consiste à vouloir me rentrer dedans sur Facebook, sans avoir les éléments sur le sujet, est pour le moins discutable". Et de s'expliquer : "chaque année, je fais un appel à projet pour ma réserve parlementaire qui s'élève à 130 000 euros. Parmi les critères cette année, il y avait la localité. Ce centre ne fait pas partie de ma circonscription, le dossier est passé à la trappe. C'est une erreur, je suis désolée et fais mon mea culpa : je vais régulariser la situation".

Aide financière avant la fin de l'année

Avant la fin de l'année, le député ex-EELV assure qu'il débloquera des fonds pour l'établissement. Toutefois, il regrette : "on aurait pu simplement me passer un coup de fil... Caveirac est sur la circonscription du député PS William Dumas, le principal intéressé, qui n'a rien fait d'ailleurs pour ce centre !". Et de conclure, un brin irrité : Visiblement, quand tu fous rien, tu es plus tranquille !". Pas sûr...