VILLENEUVE En images : l’architecture rêvée et poétique à la Chartreuse
Après le franc succès de l’année dernière, les organisateurs devaient faire au moins aussi bien pour cette quatrième édition, qui s’est tenue hier et aujourd'hui à la Chartreuse. Pari relevé avec brio.
Les ingrédients du carton de l’année dernière étaient au rendez-vous, à commencer par la construction participative d’Olivier Grossetête. L’artiste, son équipe et une armée de scolaires et de bénévoles ont construit un pont suspendu au sens propre, puisque la construction en carton d’une dizaine de mètres de long a été suspendue à trois gros ballons d’hélium dans le grand cloître.
Tout à côté, la même équipe a reconstitué la rotonde de la Chartreuse. 600 cartons et d’innombrables rouleaux de scotch plus tard, la construction atteignait seize mètres de haut.
Durant toute la journée de samedi, un grand nombre d’ateliers étaient proposés aux petits et aux grands. Ainsi, un atelier de constructions en Kapla© était au programme. Moins carré mais plus poétique, un autre atelier, baptisé « Envolée », avait pour but de créer une structure légère en bambous servant de base à l’envolée rêvée d’oiseaux.
Un autre atelier invitait les enfants à « Rêver la ville », c’est à dire à réaliser des maquettes des villes décrites par l’écrivain Italo Calvino dans Les villes invisibles. Précision importante, il s’agissait de villes flottantes.
Côté artistique, outre l’exposition Vers une architecture de lumière (LIEN), les photos de Clémentine Fort ornaient les passe-plats des cellules. Une invitation à rêver dans les lieux du quotidien.
Et comme l’année dernière, l’Architecture en Fête s’est achevée par une grande déconstruction, comprenez une joyeuse destruction des pont et rotonde éphémères d’Olivier Grossetête, qui ont fini aplatis dans une benne de recyclage.
Pour l’heure, aucun chiffre de fréquentation officiel n’a pu être communiqué. Une chose est sûre, il sera élevé, récompensant un événement résolument original et poétique qui parvient chaque année à mettre la barre de plus en plus haute.
Thierry ALLARD