EMPLOI Handicap : Alès parmi les bons élèves
Ce mercredi, Alès et le Fonds pour l'insertion des personnes handicapées, ont présenté de concert la convention qui les unit pour l'emploi des salariés à mobilité réduite. Le CCAS, la ville et l'agglo comptent aujourd'hui 7,06 % de fonctionnaires concernés contre 6,22 % dans les autres collectivités territoriales françaises.
Il y a tout juste un an, en mars 2015, le FIPHFP signait une convention de 3 ans avec les trois collectivités alésiennes mutualisées : le Centre communal d'action sociale, la ville et l'agglomération. A la clé, 622 000 € sur 3 ans avec 21 engagements.
Depuis, plus de la moitié ont été entamés : adaptation des postes de travail, formations de sensibilisation auprès des cadres de proximité, partenariats avec des centres du secteur adapté et des associations, création d'une instance de pilotage. De 6,29 % de taux d'emploi de personnes à mobilité réduite en 2014, les trois structures sont passées à 7,06 % en 2015, soit 116 agents.
"Un choix politique"
Parmi elles, certaines portent de lourds handicaps. "Nous avons embauché deux employés atteints de Trisomie 21. Le public ne le comprend pas toujours, mais c'est une volonté politique et nous en sommes fiers. C'est aux collectivités de montrer l'exemple", s'enorgueillit Christophe Rivenq, directeur de cabinet du maire Max Roustan. Et de souligner : "Certains collaborateurs ne pourraient pas travailler dans le privé. Heureusement, le FIPHFP nous aide".
La loi du 10 juillet 1987 oblige les entreprises de plus de 20 salariés à une proportion de travailleurs handicapés de 6 %. La moyenne gardoise est à 5,20% et le niveau national est de 5,17% en 2015. Alès fait donc partie des bons élèves. "Vous allez plus loin que la législation vous le demande, c'est remarquable", note Marc Desjardins, directeur du FIPHFP.
Conformément au texte du 11 février 2005 qui oblige les établissements recevant du public à l'accessibilité, la municipalité a également engagé des démarches pour mettre aux normes la mairie'prim, l'espace André Chamson, l'hôtel de ville, les halles de l'Abbaye et l'école Mistral. Le tout pour un coût de 3 205 000 €, dont la moitié pourrait être financé par l'Etat.