VILLENEUVE La CNR installe une station de recharge pour voitures électriques
A première vue, ça ressemble vaguement à des pompes de station-service classique. A y regarder de plus près, on constate qu’il ne s’agit pas d’un tuyau mais d’un câble, avec une grosse prise au bout.
Depuis quelques jours, Villeneuve dispose d’une station de recharge pour voitures électriques installée sur le parking de la villa des Pins, en face de la place Charles-David, à un jet de pierre du centre historique.
Des stations tout le long du Rhône
Un projet mené par la Compagnie nationale du Rhône (CNR) dans le cadre d’un vaste programme d’électrification du corridor rhodanien qui compte en tout « 27 stations et 52 bornes avec un espacement de 30 kilomètres, qui permettront aux propriétaires de véhicules électriques de parcourir tout le couloir rhodanien », explique le directeur régional de la CNR Pascal Albagnac.
Ce projet, qui s’étend du lac Léman à Port-Saint-Louis-du-Rhône, fait l’objet d’un investissement de 3 millions d’euros de la part du seul producteur français d’énergie 100 % renouvelable, ce qui permet au directeur d’affirmer que « l’énergie de ces bornes est 100 % propre. » Des bornes qui permettent de recharger en moins de 30 minutes une voiture contre 5 euros.
Pont-Saint-Esprit branchée d’ici fin 2016
Un projet mené en partenariat avec la municipalité de la cité cardinalice, dont le premier magistrat Jean-Marc Roubaud a estimé que « nous ne sommes pas dans la symbolique mais dans l’action en faveur du développement durable. » De quoi accroître l’offre de recharge, « principal frein du développement des véhicules électriques en France » pour le directeur régional de la CNR, qui inaugurait la première borne de sa direction régionale à Villeneuve.
« Il y en aura sept en tout, quatre sont quasi finalisées à Tarascon, Arles ou encore Port-Saint-Louis » a ensuite affirmé le directeur régional. La CNR installera une autre station dans le Gard, à Pont-Saint-Esprit, « d’ici fin 2016. » De quoi faire du Rhône un fleuve plus branché que jamais.
Thierry ALLARD