PARIS Les politiques à l'unisson derrière la ville de Nîmes pour l'ANRU II
Ce lundi, le Préfet du Gard, Didier Lauga, Denis Bouad au Département, Yvan Lachaud pour l'Agglo de Nîmes, Franck Proust pour la ville et Laurent Burgoa, référent de l’Agglo pour les dossiers nîmois, se sont rendus à Paris afin de faire valider le protocole de préfiguration de l’ANRU 2. Une réunion, qui de l'avis de tous, s'est très bien passée.
L'Agglomération nîmoise pilote l'opération de l’ANRU 2. C'est donc tout naturellement qu'Yvan Lachaud, avec à ses côtés les différents partenaires, a pris la parole pour formuler une introduction auprès des instances parisiennes. Rappelant l'urgence d'intervenir pour les différents quartiers de la ville, en priorité le Mas de Mingue et les quartiers Ouest, il n'a pas manqué de démontrer par ailleurs la pertinence de la future ligne de Tram'Bus T2 qui desservira ces quartiers. "Nous étions tous unis autour des intérêts de la ville et de ses quartiers. On devrait obtenir une réponse dans les quinze jours du comité d'engagement mais je suis confiant. Ensuite, dans les 18 mois, il nous faudra signer les diverses conventions pour lancer les grands projets structurants de démolition-reconstruction du bâti".
Du côté du Département, Denis Bouad est sur la même longueur d'onde : "Les échanges se sont bien passés. Nous avons présenté les différents projets et avons insisté sur les difficultés de nos quartiers. Je crois que le jury a été sensible à nos remontées. Si nous obtenons une réponse positive de ce comité, les financements devraient suivre".
A la ville, Franck Proust partage les avis de ses collègues : "On a exposé tous nos arguments durant plus de trois heures. Il y avait une réelle unité entre le Département, l'Agglo et la Ville et je ne m'avancerais pas trop en disant que nous avons je crois séduit le jury. Nous avons bon espoir d'obtenir une réponse rapide et positive du comité d'engagement. Il y a urgence pour nos quartiers et en priorité le Mas de Mingue qui s'est dégradé très fortement. En ce qui concerne le scoring (participation financière plus importante de l’État) à hauteur de 35% pour la ville, nous souhaitons obtenir un taux jusqu'à 50% car nous avons des projets structurants pour la ville notamment la reconstruction de la patinoire. Mais l'étape essentielle aujourd'hui, c'est l'accord sur le fond. Demain, la priorité portera sur le taux d'engagement de l'Etat car la ville de Nîmes a déjà une fiscalité lourde et nous ne pouvons pas l'accentuer".
Chacun croise donc les doigts pour obtenir un accord positif ... en particulier les habitants de ces quartiers qui rêvent certainement eux aussi d'un équipement plus en phase avec celui du cœur de ville.