Pour la première fois de son histoire, la droite et le centre ont soumis au vote des électeurs le choix de leur candidat pour la Présidentielle de 2017. Retour sur une journée électorale inédite. 

Ce dimanche, c’est un match politique inédit qui s’est joué à Nîmes. Un match que la droite et le centre n’aurait même pas imaginé il y a cinq ans.

8h : les électeurs se bousculent aux Costières…

De 8h jusqu'à 19h, 8 604 Nîmois sont venus désigner celui qui pourrait être le « prochain président de la République ». Au bureau 107, la file d’attente est impressionnante… L’électoral du secteur du Castanet a visiblement le coeur à droite.

Aux costières, les 18 bureaux installés font partis des 124 disposés dans tout le Gard. « Il y a eu une bonne organisation… À Nîmes, plus de 150 bénévoles et plus de 800 dans le Gard. Je tiens vraiment à les remercier », déclare Julien Plantier, responsable de l’organisation de la primaire dans le Gard.

L'arrivée de Jean-Paul Fournier aux Costières  

Entre midi et deux, un électeur très particulier vient accomplir son devoir citoyen… Jean-Paul Fournier, toujours en convalescence après son quadruple pontage coronarien. Petit à petit, le secrétaire départemental Les Républicains et édile de Nîmes revient aux affaires, au grand bonheur des militants qui l’avaient ovationné lors du meeting de Nicolas Sarkozy, jeudi soir.

À 19h, les bureaux de vote ferment… Le dépouillement peut commencer. Présidente d'un bureau de vote nîmoise, Véronique Gardeur-Bancel prend les choses en main... 

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... Tandis que d'autres comptent avec minutie les pièces de 2 € qui remplissent les tirelires (frais de participation au scrutin). Elles seront conservées par le président du bureau de vote avant d'être envoyées ce lundi à Paris.

François Fillon en tête à Nîmes !

Vers 22h, les résultats nîmois tombent... Ô surprise, François Fillon est en tête avec 42,27%, Nicolas Sarkozy obtient 28,94%, Alain Juppé : 23,12%, Bruno le Maire : 2,06%, NKM : 2,04%, Jean-Frédéric Poisson : 1,08% et Jean-François Copé : 0,27%.

« C’est inattendu ! On sent que les Français sont derrière un homme qui n’a rien promis d’amusant si ce n’est à redresser le pays pour le mettre dans le droit chemin », réagit Yves Layalle, référent de François Fillon dans le Gard.

À côté, les pro-Sarkozy vacillent... « L’ex-président est une personne qui suscite l’admiration ou le rejet .Il ne laisse pas indifférent… Si Nicolas Sarkozy n’accède pas au second tour (les résultats n’étant pas encore définitifs), je penserai à lui d’abord sur le plan humain. Ce sera difficile pour lui… », expose Franck Proust, maire de Nîmes par intérim. 

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Coralie Mollaret.