Publié il y a 7 ans - Mise à jour le 21.12.2016 - anthony-maurin - 2 min  - vu 420 fois

NÎMES Nouveau rebondissement dans le dossier "EPIDE"

Eric Hébrard, Nathalie Hanet et Didier Lauga, préfet du Gard lors de la présentation de l'EPIDE nîmois (Photo Anthony Maurin).

C'est en compagnie de Denis Bouad, Président du Conseil départemental du Gard et de Laurent Burgoa, Conseiller départemental, que Didier Lauga, Préfet du Gard, est revenu sur l'implantation de L'Etablissement Pour l’Insertion Dans l’Emploi au sein de l'ancien collège Bigot.

Averti la semaine dernière par l'Elysée de la non implantation de l'EPIDE à Nîmes sur le site de l'ancien collège Bigot, le Préfet Didier Lauga en a gros sur la patate. Ne souhaitant pas franchir la ligne de courtoisie par des mots mal choisis, Didier Lauga retient ses propos mais n'en pense pas moins. "C'est un projet d'Etat qui a été remis en cause et je veux en savoir plus... Je sais que le projet est suivi de près par l'Elysée et que la volonté est bien réelle".

Cependant, L'EPIDE refuse de venir à Nîmes sous les conditions proposées. Un coût trop élevé? Pourtant, personne sauf Denis Bouad peut-être, ne connaît le moindre chiffre dans ce dossier. "Je n'ai aucun chiffre... J'ai vu dans la presse que le coût serait doublé, cela me paraît fou! On en parlait avec Denis Bouad et il pense la même chose. Aujourd'hui, nous devons nous remettre au travail, trouver un autre site mais le cahier des charges fourni par l'EPIDE n'est pas complet, il manque le budget... On ne comprend pas pourquoi Bigot n'a pas convenu mais surtout, avant de travailler plus, nous voulons avoir les réponses à nos questions. L'EPIDE à Bigot ne s'est pas concrétisé, nous devons savoir pourquoi!" évoque le Préfet qui travaille sur la question depuis près d'un an.

Si l'EPIDE ne se fera certainement pas à Bigot, il se peut qu'il se fasse ailleurs, dans la périphérie de Nîmes ou dans le Gard. Là aussi, c'est le flou artistique. Par contre, plus grave encore, les personnes "embauchées" qui ont déjà démissionné de leur travail pour intégrer l'EPIDE en début d'année 2017... Sans EPIDE à Bigot, seront-ils encore embauchés? "Nos priorités actuelles s'étendent sur 2 niveaux. Le premier, ce sont les personnes démissionnaires de leur ancien poste qui avaient prévu de venir travailler à l'EPIDE. On me dit qu'il y en a au moins deux et les réponses données par l'EPIDE à leur sujet semblent insuffisantes. Comme dirait Cyrano, c'est un peu court... Il va falloir procéder à de la chirurgie fine mais maintenant, je veux tout vérifier!" affirme le Préfet Lauga.

Une prochaine réunion aura lieu début janvier avec tous les protagonistes du projet.

Anthony Maurin

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio