La situation entre la direction de Cora et Philippe, délégué syndical, ne s’arrange pas. Après une première mobilisation vendredi dernier, les syndicalistes se sont à nouveau rassemblés ce vendredi devant l’hypermarché.

Alors que les clients se pressent, ce vendredi 22 décembre, pour faire leurs derniers achats de Noël, quelques dizaines de manifestants – des syndicalistes pour la plupart – perturbent un peu l’entrée de l’hypermarché. Banderoles CGT en main, ils dénoncent l’attitude du directeur. Suite à un conflit entre lui et une salariée, Philippe, délégué syndical, est accusé d’avoir bousculé « et multiplié les menaces et propos intimidants » envers un vigile. « C’est faux ! Philippe a répliqué mais il n’a pas touché à ce vigile », lance Bruno Rivier pour la CGT.

Mais ce n’est visiblement pas l’avis de la direction qui aurait décidé de mettre Philippe à pied pour violences, « en vue d’une convocation pour licenciement », assure la CGT. Mobilisés pour leur camarade, les syndicats continuent également de déplorer les mauvaises conditions de travail au sein du magasin. Mais ce vendredi, seulement cinq salariés ont rejoint le mouvement. Une faible présence que la CGT explique par « la pression énorme » qu’ils ont. A travers un communiqué, la direction déclare « respecter les prérogatives des organisations syndicales », soulignant toutefois que « moins de dix salariés ont participé temporairement à la manifestation sur un effectif présent de 200 personnes ». Quant à Philippe, aucun commentaire n’est ajouté sur sa situation.