SAINT-GILLES Lachaud/Valadier, deux présidents pour un Office
Conformément à la loi NOTRe, l'office du tourisme de Saint-Gilles a basculé à Nîmes Métropole.
Au 1er janvier 2017, l'Agglo s'est vue confier par le législateur la compétence tourisme. Et si Nîmes s'est cognée tous les articles de la loi Montagne pour trouver une faille et conserver son Office, Saint-Gilles n'a pas eu cette envie. Bien au contraire. L'édile (LR) Eddy Valadier l'a transféré avec "enthousiasme" : "la dimension touristique d'une ville moyenne est plus marquée par des enjeux de promotion de territoire que de gestion. Nous devons dépasser nos petits égos".
Pour illustrer son propos, l'édile prend l'exemple de la brochure éditée à 3 000 exemplaires "qui s'arrête à la périphérie de la ville" : "avec Nîmes Métropole, la promotion sera beaucoup plus importante". Le Saint-Gillois ne manque d'ailleurs pas l'occasion de rappeler que "2018 sera une année importante avec la fin des travaux de restauration de l'abbatiale et les 20 ans de son classement à l'UNESCO. Nous comptons sur l'Agglo pour promouvoir notre territoire".
Coprésidence Lachaud/Valadier
La représentation ayant tout de même sont importance, Yvan Lachaud et Eddy Valadier sont tombés d'accord sur une co-présidence de l'EPIC (Établissement public à caractère industriel et commercial). "Les choses se sont bien passées. La ville de Saint-Gilles n'est pas dépossédée de son office puisque sur les 8 élus du conseil d'administration, 4 sont issus de la majorité municipale", rappelle le maire.
Lundi soir, le conseil communautaire a acté officiellement le transfert de l'Office du tourisme à travers une convention d'objectifs. Nîmes Métropole se substituera donc à la mairie* en venant abonder le budget de l'Office. Au préalable, la Clect (commission locale d'évaluation des charges transférées) devra définir le montant de cette participation. Celle-ci sera par la suite déduite de l'attribution de compensation versée par l'Agglo à Saint-Gilles.Une opération blanche sur le papier...
*Saint-Gilles versait jusqu'ici une subvention annuelle de 165 000 €.
Coralie Mollaret