BAGNOLS Écoliers, collégiens et lycéens font une collecte alimentaire pour l’épicerie solidaire
Il n’y a pas d’âge pour se montrer solidaire : les collégiens et lycéens de Bagnols vont mener dans les prochaines semaines une grande collecte alimentaire au bénéfice de l’épicerie solidaire de la Maison des alternatives solidaires.
« Ce projet traduit une impulsion nouvelle qu’on a voulu donner au Projet éducatif du territoire, on est là pour accompagner le premier degré, mais nous avons une volonté politique de travailler avec l’ensemble des établissements scolaires sur le territoire », explique l’adjoint à l’éducation Vincent Poutier.
« On est très sensibles à votre geste »
Ainsi, tout le monde participe : les collèges Gérard-Philipe, du Bosquet, Bernard-de-Ventadour, le lycée Albert-Einstein et les accueils de loisirs périscolaires municipaux des écoles Jean-Jaurès et Célestin-Freinet sont impliqués. « C’est un joli projet », estime le maire Jean-Christian Rey, après avoir rappelé la priorité faite aux solidarités dans ses voeux lundi soir.
Concrètement, trois périodes de collecte vont être mises en place : le collège Gérard-Philipe du 27 janvier au 3 février, du 6 au 13 mars au Bosquet et au lycée Einstein et du 2 au 9 mai au collège Bernard-de-Ventadour et aux accueils périscolaires. Dans les collèges, ce sont les Conseils de vie collégienne qui seront chargés de la collecte, sauf pour Bernard-de-Ventadour, où c’est une classe de 6ème qui s’en occupera, et dans les lycées, la collecte sera assurée par les Conseils de vie lycéenne.
« On le fera à l’arrivée des élèves à 8 heures et 9 heures », précise Camille, du collège Gérard-Philipe, quand Maxime, du lycée Einstein, explique que le CVL a « demandé à tous les délégués de classe de faire passer le message. » Des affiches seront également réalisées pour augmenter la portée de la collecte, qui concerne les pâtes, le riz, la farine, les légumes secs, le sucre, le café, les céréales, les conserves ou encore les plats cuisinés.
De quoi remplir les étagères de l’épicerie solidaire de la MAS, qui en a bien besoin pour aider les plus démunis : « on est très sensibles à votre geste, c’est très important », a ainsi lancé aux élèves l’adjointe aux solidarités et membre active de la MAS Ghislaine Pagès. « La MAS est un lieu où on doit rencontrer la solidarité, et vous avez l’occasion de la bâtir, leur a lancé le président de la MAS Bernard Sudres. Il faudra continuer, vous en tirerez énormément de bénéfices pour votre scolarité et pour votre vie après. »
Thierry ALLARD