NÎMES Françoise Dumas (PS) : « Je ne subirai plus rien ! »

Au lendemain de la victoire de Benoît Hamon à la primaire, la députée Vallsiste a fait valoir un « droit de retrait » ainsi qu’un « devoir de cohérence ».
Restée silencieuse depuis la victoire de Benoît Hamon, les voeux de Françoise Dumas étaient particulièrement attendus. Ce soir, devant quelques centaines de militants associatifs, politiques ainsi que des personnages publics (Pasteur Poujol ; le président de la CMA ; de la Fédération française du bâtiment…), la Nîmoise a rappelé l’origine de son parcours politique. Un parcours poussé par Damien Alary et influencé par Georges Frêche qui fut son professeur de droit. La socialiste paraphrase volontiers l’ex-président du Languedoc-Roussillon : « en France, terre du verbe, les militants préfèrent se battre avec des mots plutôt qu’analyser la réalité ».
La gauche du « réel », c’est bien ce qu’a tenté de défendre Françoise Dumas : « Chacun connaît ma fidélité à la ligne politique réformiste de notre président, ainsi qu’à celle de Manuel Valls et Bernard Cazeneuve ». Hélas pour elle, les électeurs de la primaire ont exprimé massivement leur désir de voir une gauche... plus à gauche. « L’histoire, à moyen terme, retiendra nos acquis sociaux, nos progrès en matière de justice sociale, notre rigueur budgétaire et notre soutien à la compétitivité des entreprises », pense-t-elle.
Vers un ralliement à Emmanuel Macron ?
Si « la légitimité de Benoît Hamon est incontestable », « il va falloir créer les conditions d’un programme de gouvernement », lâche laconiquement celle qui n’entend « ni se renier, ni se trahir ». « Libre », la socialiste exprime un « devoir de cohérence » ainsi qu’un « droit de retrait ». Un concept présenté demain à l'Assemblée, lors d’une réunion des députés « réformateurs » à laquelle Françoise Dumas participe. « Plus que jamais, seuls les actes comptent, des plus infimes aux plus courageux », assure-t-elle, pleine de mystère. Le présage d’un ralliement au candidat Macron ?
Forte de ses « expériences, blessures, trahisons, mais aussi fidélités et combats menés en responsabilités », Françoise Dumas a scandé : « Je ne subirais plus rien ! ». Avant de conclure par un « la vie est belle »… Au cas où, à gauche, certains en douteraient.
Coralie Mollaret
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