Ce mercredi matin, dès 6h au dépôt de Poulx puis à 11h devant les grilles de la Préfecture à Nîmes, une quarantaine d’agents à la collecte des ordures et dans les déchetteries de Nîmes Métropole a manifesté sa colère.

Celle-ci est partie d’une réorganisation opérée par la direction qui aurait des conséquences sur l’emploi de certains salariés. Jean-Luc Pena, secrétaire général FA-FPT, explique : « Il y a six agents contractuels qui ont reçu, en janvier, une lettre de fin de contrat. Il faut savoir que, parmi eux, certains sont renouvelés tous les mois depuis six ans alors que l’emploi existe. On demande à ce qu’ils soient régularisés. On réclame des CDI ».

Mais le malaise semble plus profond. Devant la préfecture, les agents évoquent les conditions de travail devenues plus difficiles, des tournées « démesurées » et peu « cohérentes », l’appel à une société privée qui pratique le « fini-parti » contrairement à eux et qui coûterait plus cher aux contribuables… « On demande l’arbitrage du préfet », poursuit Jean-Luc Pena. S’ils ne sont pas entendus, les éboueurs de Nîmes Métropole reconduiront leur grève mercredi prochain.