PRÉSIDENTIELLE Alès ne s’enflamme pas

Pas de cris de joie à la mairie. Pas plus au Prolé. Ce dimanche soir, à Alès, l’ambiance est restée feutrée.
Mairie d’Alès, 19h30. L’ambiance est studieuse. Le dépouillement des bulletins des 29 bureaux de vote de la ville est en cours. Le maire Max Roustan, son directeur général des services Christophe Rivenq, le socialiste Christophe Clauzel, l’élu FN Christophe Clot ou encore la candidate LR aux Législatives Léa Boyer observent de près l’exercice démocratique.
Au fond de la salle, la télévision, en sourdine, est branchée sur TF1 dans l’attente des résultats nationaux. Ici, à Alès, l’incertitude règne. Tous les espoirs sont encore permis. Mais à 20 heures, le couperet tombe : les visages d’Emmanuel Macron et de Marine Le Pen apparaissent sur l’écran. À la mairie, cette finale ne soulève pas les foules. Même Christophe Clot, qui représente ce soir le FN à Alès, ne montre pas un enthousiasme débordant : « On aurait préféré arriver devant Macron. J’espère qu’au second tour nos amis Républicains et les électeurs de Dupont-Aignan voteront Marine ».
« Le PS disparaît ce soir »
L’humeur est encore moins à la fête chez les Républicains. Christophe Rivenq y semblait préparé : « Je le pressentais. Cela démontre l’échec des Primaires. C’est la première fois que ni un candidat des Républicains, ni un candidat socialiste n’est au second tour dans l’histoire de la cinquième République. Pour nous, il faudra tirer des bilans. Quant au PS, il disparaît ce soir ». À ses côtés, Léa Boyer évoque « sa déception » et se projette sur l’échéance qui la concerne : « Je m’engagerai jusqu’au bout. Macron ne sera pas capable d’avoir une majorité absolue donc tout est encore possible ».
Christophe Clauzel, secrétaire de la section PS d’Alès, essaie de garder le sourire face au 6,3% de Benoît Hamon. « On espérait faire un résultat à deux chiffres. C’est tout à fait décevant. Je pense que de nombreuses voix se sont détournées vers Macron au dernier moment face à la remontée de Fillon. Les électeurs ont voulu assurer la présence d’un candidat dit de gauche au second tour », analyse-t-il.
Quelques rues plus loin, au Prolé, militants et sympathisants de Jean-Luc Mélenchon n’ont pas la mine déconfite malgré la défaite de leur candidat. Jean-Michel Suau, élu communiste, se réjouit d’une « sacré progression » de Mélenchon depuis les élections présidentielles de 2012. « Il fait quand même huit points de plus ! Cela nous donne des bases pour résister et des points d’appui pour les législatives ». Mais avant cette échéance, rendez-vous dans quinze jours pour le second tour.
Tony Duret & Elodie Boschet
A la une
Voir Plus
Actualités
LE CLUB MIDI Avec Julien Caligo, chef du restaurant étoilé Monique

Alès-Cévennes
EXPRESSO La Maison Commune, nouvelle liste de Gauche à Alès

Actualités
CULTURE Tardes de soledad, de la brutalité à la solitude

Arles
ARLES Opération lycée mort : les enseignants grévistes de Louis-Pasquet dénoncent "un plan social"

Sports Gard
FAIT DU JOUR Julien Domingues, le Gardois aux portes du stade de France

Actualités
L'INTERVIEW Fabien Cruveiller, président du Piémont cévenol : "On est une communauté de communes de services"

Politique
ÉDITORIAL Municipales à Nîmes : l'étiquette LFI, un boulet pour Vincent Bouget ?

Economie
FAIT DU SOIR Face à des marchés « complexes et opaques », les vins de la vallée du Rhône s’adaptent

Actualités
GARD Découvrez les meilleurs poissons d'avril !

Météo
MÉTÉO FRANCE Quel temps dans le Gard, ce mercredi 2 avril ?

Gard
GARD Les travailleurs sociaux réunis en intersyndicale

Actualités
LE CLUB SOIR Avec Nadia El Okki : candidate à la mairie d'Alès en 2026 ? Et la réaction de Yoann Gillet à la condamnation de Marine Le Pen

Actualités
LA MINUTE SPORT L'actualité sportive de ce mardi 1er avril 2025

Actualités