ÇA RESTE ENTRE NOUS Les indiscrétions de la semaine
Comme tous les dimanches, Objectif Gard vous propose son cocktail d’indiscrétions politiques. Un digestif hebdomadaire à déguster sans modération !
Le bonheur est à l'Assemblée... Vous l'avez certainement lu dans nos colonnes cette semaine, la députée En Marche de la 4ème circonscription du Gard, Annie Chapelier, envisagerait de lancer un site de rencontres destiné aux élus de la République. Selon nos toutes dernières informations, le nom de domaine retenu serait "éludemoncoeur.com". C'est joli, non ? Il semble toutefois que notre révélation a fortement contrarié Annie Chapelier qui, furieuse, a envoyé un mail gratiné aux autres députés gardois en leur reprochant de s'être confiés à un journaliste. Et oui, dans le monde d'Annie Chapelier, l'amour comme les confidences, ça reste entre élus.
Monsieur 100 000 volts. Ce n’est pas encore officiel, mais le décret ne devrait pas tarder à tomber : le député LREM de la troisième circonscription du Gard, Anthony Cellier, va être nommé au Conseil supérieur de l’énergie, organisme ayant pour mission notamment de conseiller le ministère ad hoc sur la politique énergétique. Élu d’une circonscription où les questions énergétiques sont cruciales, avec le site nucléaire de Marcoule, l’arrêt de la centrale EDF d’Aramon et le Rhône jonché de centrales hydroélectriques, Anthony Cellier fera donc partie des 3 députés et 2 sénateurs siégeant dans le CSE, en compagnie notamment des représentants des entreprises du secteur énergétique, des ministères ou des collectivités territoriales.
Martinez passe à la caisse… 3 000€ ! C’est le chèque qu’a signé au Parti Socialiste gardois le maire de Bellegarde et président de la CCBTA, Juan Martinez. Le retardataire s’acquitte ainsi des cotisations 2016 et 2017, établies sur la base de ses indemnités électives. Cette régularisation en inspirera-t-elle d’autres ? Certains élus ou ex-élus PS doivent encore de rondelettes sommes à leur famille politique. Enfin, reste à savoir pourquoi M.Martinez régularise sa situation aujourd'hui ? Il y aurait-il un rapport avec le prochain congrès du PS fin février ?
Une préfecture bien permissive... Amis lecteurs, une fois n'est pas coutume, on vous lance un défi ! Comme les pompiers du Gard, tentez, vous aussi, d'aller manifester devant les grilles de la préfecture. Vous serez délogés en un rien de temps. Les pompiers, eux, aussi juste soit leur cause, semblent avoir un droit de manifester illimité. Deux semaines sur l'avenue Feuchères, feu de bois et tentes... C'est la fête ! Essayez d'en faire autant, vous verrez. Mais la cerise sur le gâteau, c'est la grande générosité de la préfecture qui a ouvert ses fenêtres pour que les pompiers se raccordent au réseau électrique ! On souhaite à tous les futurs manifestants autant de générosité de la part du Préfet. Mais, bizarrement, on en doute...
Quel avenir pour Diderot ? Le collège bâti dans les années 70 ferme ses portes en 2018. D’ici là, les services du Département sont à pied d’oeuvre pour trouver une seconde vie au bâtiment de 8 000 m2. La piste de créer une Maison des services publics est privilégiée. Elle accueillerait des associations de Valdegour installées actuellement au pied des immeubles. Les services du Greta et d'Handiscol pourraient se voir étoffer avec,pourquoi pas, l'arrivée d'une école de la deuxième chance... Si et seulement si la Région donne son accord.
L’heure de vérité pour Denis Bouad… Après Jean Denat et Françoise Dumas, c’est au tour du président du Département d’être cuisiné par ses camarades socialistes de la section nîmoise Edgar Taillades. Le 8 novembre, l’exécutif départemental répondra à une salve de questions, à la manière de la célèbre émission politique des années 80 « L’heure de vérité ».
Un maintien en forme de baisse pour les commerçants Gardois. Il y a quelques jours, la CCI Gard par l'intermédiaire de son président Eric Giraudier rappelait que le commerce était une priorité de la mandature. Pour l'occasion, la Chambre consulaire annonçait un maintien en 2017 du volume de l’enveloppe financière dédiée aux associations de commerçants. Selon nos informations, ce n'est pas vraiment le cas. Avec 106.950€ en 2016 pour 84.000 € en 2017, le maintien s'est transformé en baisse significative de plus de 20%. Rien que pour les commerçants d'Alès, c'est près de 30.000 euros du budget qui s'est évaporé ! Dur.