LA GRAND’COMBE Les vœux optimistes de Patrick Malavieille
Les Grand’Combiens sont venus nombreux, ce vendredi soir, à la Maison du mineur pour écouter les vœux enthousiastes de leur maire Patrick Malavieille.
Assister aux vœux de Patrick Malavieille, c’est comme aller dans un grand restaurant. On y va une fois par an et on sait que l’on va se régaler. Après toutes ses années d’exercice, les qualités d’orateur de l’édile ne sont plus à démontrer, comme l’a souligné le sous-préfet d’Alès Olivier Delcayrou invité à la cérémonie : « Il faudrait songer à faire un recueil de tous les discours de Patrick Malavieille (…) Citer Jules César et le pape François dans une même introduction, c’est très, très fort. »
Après ses allusions romaines, le premier magistrat, comme le veut la coutume, est d’abord revenu sur les réalisations des douze derniers mois. « Nous avons déroulé avec fidélité la feuille de route que je vous avais présentée », assure-t-il. Une feuille de route marquée, dès le début de l’année 2017, par le mariage du Pays Grand’Combien avec Alès Agglomération : « Cette fusion, je veux le dire, nous l’avons globalement réussie. Certes, tout n’est pas achevé et nous connaîtrons d’autres évolutions, mais la place et le rôle de La Grand’Combe dans cette agglomération ont été respectés. » Parmi les autres grands projets lancés, on retiendra le pôle de santé multidisciplinaire, la réhabilitation du pont Germain Soustelle ou encore la reconstruction de 185 logements avec Habitat du Gard. L’élu évoquera aussi les actions de proximité menées dans les quartiers de la ville tels que l’agrandissement du cimetière de Champclauson ; les travaux de voirie et d’éclairage public dans différents quartiers ; l’enrochement de la rue de la Faïsse à l’Arboux ; etc.
Pont Georges Frêche : « Nous y sommes ! »
La grande nouvelle de 2018, parmi les dix chantiers énumérés par le maire, c’est le lancement de la construction du pont reliant les communes des Salles-du-Gardon et de La Grand’Combe, qui desservira le parc régional d’activité économique Humphry Davy. « Cela a pris du temps, c’est vrai, mais nous y sommes ! », se félicite Patrick Malavieille. Financé par le Département et la Région, le coût de cette réalisation s’élève à 7 millions d’euros. Les estimations envisagées montrent un trafic moyen d’environ 9 280 véhicules par jour.
L’autre projet d’envergure, c’est celui de l’Établissement pour l’insertion dans l’emploi (Épide) qui prendra ses quartiers dans les anciens locaux de l’Afpa de Ribes. « Je veux rassurer les habitants : il ne s’agit pas d’accueillir des délinquants mais de permettre à des jeunes de construire et réussir un projet professionnel. » L’ouverture est prévue en 2019 et 54 emplois permanents seront créés.
2018 sera aussi rythmée par le chantier de l’aménagement du centre médico psycho pédagogique, par l’inauguration du pôle de santé pluridisciplinaire, la rénovation des boulevards Talabot et Callon, la poursuite du projet d’implantation d’un parc photovoltaïque, la modernisation de l’éclairage public ou encore, la mise en place d’un dispositif de vidéo-protection « et non de surveillance », sur la ville. Après les douze travaux d’Hercule, place aux dix chantiers de Malavieille !
Élodie Boschet