FAITS DIVERS Alcool au volant : l'employé municipal traversait une mauvaise passe
Prévenu de "conduite de véhicule sous l'empire d'un état alcoolique", en l'espèce 0,80 grammes par litre de sang, de "conduite d'un véhicule à moteur malgré une suspension administrative du permis de conduire" et de "conduite à une vitesse excessive eu égard aux circonstances", cet employé municipal nîmois de 47 ans se souviendra de sa journée du 1er novembre dernier lorsque les forces de l'ordre l'ont interpellé au volant.
Ce jour-là, "il traversait une mauvaise période", expliquera son avocate qui poursuit en faisant valoir que son client "n'est pas un buveur d'habitude mais un buveur occasionnel" qui s'adonne à la boisson uniquement le week-end. Une addiction qui l'a toutefois amené à prendre attache avec l'association les Alcooliques anonymes pour tenter de régler son problème.
Des arguments qui ne seront que partiellement entendus par le tribunal. Didier C., qui réclamait de garder son permis de conduire pour pouvoir travailler, devra prendre patience car le précieux sésame routier lui a été suspendu pour une durée de 6 mois. Il devra en outre s'acquitter d'une amende de 200 euros et s'astreindre à une contrainte pénale l'obligeant à suivre des soins appropriés à son addiction. Dans le cas où il s'affranchirait de cette mesure, il devra purger une peine de trois mois de prison. Un moindre mal pour celui qui, en ce jour de Toussaint, aurait pu semer la mort au volant et/ou se tuer lui-même...
Philippe GAVILLET de PENEY
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