Tout droit. On pourrait commencer cet édito par les mots suivants : "rêvons un peu". Mais plus la peine. Aujourd'hui, le rêve devient un peu réalité. Après plus de 20 ans écarté du Top 20, Nîmes Olympique, oui, notre club de coeur, notre club d'amour, notre club de toujours va accéder -si tout va bien !- à la Ligue 1. Dans l'Écusson, ces derniers jours, on commence à entendre les Nîmois qui se régalent déjà de voir Neymar Junior fouler la pelouse du Stade des Costières. Mais oui, tout cela est bien possible. Et cette fin de saison qui s'annonce devrait nous conduire tout droit à l'étage du dessus. Avec les Marseille, Monaco, Nice, Nantes et l'ennemi de toujours, Montpellier. Notre ville, qui va peut-être en début d'été obtenir son inscription au patrimoine de l'Unesco, devrait se retrouver en haut de l'affiche du football français. Bon, concédons que notre enthousiasme un peu exagéré. Car monter en 1ère division (comme on disait avant) ne serait pas de tout repos. Et rappelons qu'il reste encore neuf matches. Neuf longs matches à bien négocier pour être sûr d'obtenir notre ticket pour l'élite. Mais quand on regarde dans le rétro, pas loin, juste ces dernières années, on peut vraiment se satisfaire de la situation. Bravo les Crocos. Continuez ainsi !

Mimi se lâche ! Les sorties nocturnes de Nîmes Métropole aiguisent l'imagination... Lundi soir à 22 heures, le président de l'Agglo, Yvan Lachaud, a présenté le futur Tram'Bus à la presse et aux présidents des comités de quartiers concernés. Un véhicule articulé de 24 mètres qui reliera, en 2019, l'hôpital à la gare de Nîmes. Lors de cette visite, l'une des convives, amusée, compare la barre en fer à laquelle les passagers peuvent se tenir à "une barre de Pôle dance. À l'approche de la journée de la femme, ça fait mauvaise genre...", ironise-elle. Mais qui est donc ce petit bout de femme aux cheveux blonds et aux yeux bleus ? "Moi ? Je m'appelle Mireille Lachaud." Son mari devrait songer à l'embaucher à la communication : avec des idées pareilles, nul doute que les voyageurs se bousculeront aux portes du Tram'bus !

La maison d’arrêt à l’arrêt ? Depuis plusieurs semaines, nos députés gardois jouent des coudes à la Chancellerie et de leur entregent pour obtenir la construction sur leur circonscription de la deuxième prison du département. Une décision actée sous le quinquennat Hollande pour endiguer la surpopulation carcérale. Seulement le président Macron a un autre plan… Sa réforme pénale prévoit de vider les prisons en remplaçant les peines fermes de moins d’un an par des condamnations  alternatives. Cela permettra de revoir à la baisse le nombre d’établissements pénitentiaires à construire. « On se dispute la prison, mais finalement il se peut qu’il n’y en ait pas du tout ! », souffle un élu. Tout ça pour ça !

Épisode de neige et record au commissariat. Du jamais vu de mémoire de flic. Entre le mercredi 28 février et le vendredi 2 mars, les infractions ont chuté vertigineusement dans le département du Gard. Exemple à l'hôtel de police de Nîmes, avec une seule garde à vue en trois jours... Une baisse record de l'activité pour les autorités qui aimeraient bien que de tels épisodes météorologiques se répètent plus souvent histoire de pouvoir présenter des bilans exceptionnels. À croire que les délinquants ne sortent pas lorsqu'il fait froid. À moins que la neige n'adoucisse les moeurs...

Aigues-Mortes complète l'enquête.  Complément d'Enquête, le magazine de France 2, sur les dynasties familiales en politique a consacré le 8 mars quelques minutes à décrire le recrutement municipal et familial aigues-mortais, qui désormais fait aussi, aux yeux des téléspectateurs, le sel de l'ancienne cité prisée par Saint-Louis. Lundi, l'opposition locale bondit sur son siège au conseil communautaire de Terre de Camargue. Parmi les recrutements annoncés en CDD, elle croit déceler le nom du mari d'une élue en poste. Ce qui s'appelle avoir le sens parfait du timing télé...

Pissas et les pompiers au tribunal correctionnel. Sacré Alexandre Pissas ! Il a toujours le sourire aux lèvres et rien ne peut perturber sa bonne humeur. Jeudi, il s'est interrogé quelques instants sur la raison de la présence en si grand nombre de pompiers venus le soutenir à l'audience du tribunal correctionnel de Nîmes. Mais l'élu, qui est président du SDIS, a rapidement déchanté car ce n'est pas lui que les pompiers étaient venus soutenir alors qu'il devait comparaître après une plainte pour diffamation déposée par un habitant de son village de Tresques, près de Bagnols-sur-Cèze. Les soldats du feu étaient là pour accompagner un des leur après une intervention houleuse à cause d'un homme alcoolisé. Quant à Alexandre Pissas, il est parti avant de voir traiter le dossier du pompier victime puisque son affaire a été renvoyée.

Le "ni oui, ni non" de Denis Bouad. Originaire d'Uzès, le patron du département aurait-il des origines Normandes ? C'est en tout cas la question qui se pose à la lecture d'un communiqué de presse que le président du Département nous a fait parvenir pour expliciter sa position au sujet de la limitation à 80 km/h sur les routes départementales, qui prendra effet en juillet prochain. Ménageant la chèvre (l'électorat) et le chou (le gouvernement), le Socialiste prône de "faire respecter les règles existantes (limitations de vitesse actuelles, interdiction du téléphone portable au volant, port de la ceinture de sécurité…) avant d’en créer de nouvelles" tout en estimant qu'il "conviendra au terme des 2 ans d’expérimentation de faire un bilan et d’en tirer toutes les conséquences." Ce petit coup de "marche avant, marche arrière" en forme de " P'têt ben qu'oui, p'têt ben qu'non ", que ne renieraient pas les descendants des Vikings, n'a pas échappé à un de nos lecteurs qui y est allé de son commentaire sur notre site : "Le président sur le sujet est à la fois pour et contre. Je ne le prendrai pas aux boules car s’il attend 2 ans pour savoir s’il tire ou s’il pointe autant que je me barre avec le cochonnet !" De là à penser que Denis Bouad a poussé le bouchon un peu trop loin...

La rédaction