ALÈS ITINÉRANCES Yann Le Quellec à la rencontre du public alésien
Après la projection hier soir, en avant-première, de son film Cornélius, le meunier hurlant, le réalisateur Yann Le Quellec a échangé avec son public ce samedi matin au Cratère.
Tiré du roman de l’écrivain finlandais Arto Paasalinna, le film de Yann Le Quellec emmène le spectateur dans un village au bout de monde où débarque Cornélius, un mystérieux visiteur, qui se lance dans la construction d’un moulin. D’abord bien accueilli, le nouveau meunier a malheureusement un défaut : toutes les nuits, il hurle à la lune, empêchant les villageois de dormir. Ces derniers n’ont alors plus qu’une idée en tête : le chasser.
Cette fable burlesque, première projection du festival Itinérances, a suscité des réactions mitigées, partagées ce samedi matin lors d’une rencontre avec le réalisateur. « Pour moi, c’est un conte qui décrit la difficulté d’accueillir l’étranger dans un village. C’est un phénomène de société. Mais j’aurais aimé une fin différente, plus juste humainement », « c’est un très beau film, la fin n’est pas si pessimiste que ça », « j’ai adoré, c’était plein de poésie », « quel film bizarre », entend-on dans le public. Yann Le Quellec, qui signe ici son premier long-métrage, est revenu sur son processus de réalisation, de sa rencontre avec Arto Paasilinna à Helsinki au tournage dans nos Cévennes, sur le cirque de Navacelles.
Après une heure d’échanges, les spectateurs ont pu découvrir deux autres réalisations de Yann Le Quellec : Le Quépa sur la Vilni ! et Je sens le beat qui monte en moi. Cet après-midi, le réalisateur était attendu au Vigan pour présenter Cornélius, le meunier hurlant, au cinéma du Palace.
Élodie BOSCHET