Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 24.04.2018 - florence-genestier - 2 min  - vu 3249 fois

AIMARGUES Éminence : la visite d'usine en photos

Suivez le fil et Dominique Seau, le PDG de ce fleuron économique gardois !
Dominique Seau devant la première machine à tricoter conçue par les créateurs de l'entreprise. Elle figure dans le hall de l'immeuble administratif (photo F.G./OG).

Dominique Seau s'amuse à  poser devant la publicité maison Athéna (photo Florence Genestier/Objectif Gard).

On ne présente plus la société Éminence aux Gardois. Établie à Sauve et à Aimargues, ce fleuron du textile et des sous-vêtements est contrôlé depuis 2011 par le fonds d'investissement LBO France. Un fonds, qui devrait, selon les informations du journal Le Figaro en date du 8 avril dernier, passer aux mains du groupe industriel israélien Delta Galil dans l'année. Des négociations sont actuellement en cours mais rien n'est encore signé.

Avec ses deux usines gardoises, Éminence reste une affaire très rentable, ce qui se traduit sur le terrain local par une quête d'innovation incessante. Présidée par Dominique Seau depuis 2007, né à Bagnols sur-Cèze en 1965, l'entreprise a un ADN gardois qui n'est plus à démontrer. Dominique Seau se souvient que cela a fait partie des critères de son recrutement, beaucoup de dirigeants de son niveau ne pouvant guère se passer de Paris. Si pour des raisons pratiques, il demeure près de l'aéroport montpelliérain, son enracinement local ne se discute point. Née en 1944, Éminence s'est exilée de Nîmes en Petite Camargue suite à un désaccord politique qui l'empêchait de s'agrandir... Depuis, l'entreprise se porte bien, assure la qualité "made in France" pour nombre de produits de haut de gamme avec Éminence ou plus abordables avec sa sous-marque Athéna (dont on a fêté les cinquante ans en 2012), distribuée en grande surface.

Tant pis pour les Nîmois et tant mieux pour la Petite Camargue. L'entreprise a toutefois été obligée de mettre sur pied un partenariat de formation et de recrutement spécialisé avec Pôle Emploi afin d'embaucher un personnel rompu aux méthodes de couture et confection ou d'assurer leur formation, qui reste une rareté à détecter. Le personnel est local, hyper spécialisé, très expérimenté et motivé. Fidèle à l'entreprise et à ses valeurs, et vieillissant aujourd'hui (une vingtaine d'années de présence en moyenne). Une expérience qui fait à la fois la richesse du modèle mais pose d'autres problèmes de recrutement aujourd'hui, même si la mobilité interne de poste à poste est encadrée et encouragée.

Comme on est curieux, on a décidé de découvrir l'intérieur de l'usine d'Aimargues et comme on ne fait jamais les choses à moitié à @ObjectifGard, c'est Dominique Seau lui-même qui nous a servi de guide. Suivez le PDG !

En 2018, l'évolution des tricoteuses (photo F.G./OG).

Les bobines de fil, avant le tissu (photo F. G./OG).

Au laboratoire, lors des tests, les tissus sont martyrisés à outrance jusqu'à la résistance ultime mais c'est pour le bien des futurs acheteurs (photo F.G./OG).

Un logiciel de découpe, piloté par un employé qui a connu tous les postes de confection avant de s'atteler à l'informatique, vise à limiter au maximum les pertes (photo F.G./OG).

La bande de tissu est en place, la découpe peut commencer (photo F.G./OG).

Le robot découpeur, une technologie made in France (photo F.G./OG).

Étape couture et assemblage (photo F.G./OG).

Dans l'immense entrepôt d'envoi des commandes (photo F. G./OG).

Préparation de la mise en rayon pour les magasins partenaires (photo F.G./OG).

Des bobines et des hommes... (photo F.G./OG)

Florence Genestier

À relire, le 7h50 de Dominique Seau à l'occasion du Salon de la lingerie 2018.

Le site de l'entreprise ici

Florence Genestier

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