BAGNOLS Bilan positif pour les Cèz’tivales
Alors que l’été touche à sa fin, le temps du bilan est venu à la mairie, qui avait décidé de revoir le fond et la forme de ses festivités estivales cette année. À l’arrivée, si tout n’a pas marché, le bilan est positif.
20 000 personnes hors reggae
« On a touché plus de 20 000 personnes sur les 58 manifestations, se félicite le maire, Jean-Yves Chapelet, qui ne compte pas dans ces chiffres l’affluence du Bagnols Reggae Festival. Certaines choses ont marché, d’autres non. » Du côté des événements qui ont fonctionné, citons les fan-zones des matches des Bleus, avec 5 600 personnes sur l’ensemble des matches et 1 500 pour la soirée de la finale, 3 000 personnes en tout sur les nocturnes du jeudi sur la place Mallet ou encore 3 000 personnes pour le 14 juillet. La mairie se satisfait également du retour d’un grand festival de reggae au parc Rimbaud, de la normalisation de ses rapports avec les organisateurs du Zion Garden, ainsi que de la seconde partie du Mont Festi Cotton, qui a réuni plus de 3 300 personnes sur les deux soirées.
En revanche, la première partie du Mont Festi Cotton n’a réuni « que » 1 700 personnes, une moyenne plombée par le spectacle de Smaïn, très loin de faire le plein. « Smaïn n’a pas été une réussite extraordinaire, commente le maire. Le marché d’Auguste non plus. » Ce marché du samedi matin, qui se veut local et qualitatif, n’a pas trouvé son public. « Pour l’heure, il ne sera pas reconduit, annonce Jean-Yves Chapelet. Le marché de Pont-Saint-Esprit (qui se tient le samedi matin, en même temps, ndlr) fait une vraie concurrence touristique. » Du reste, le marché d’Auguste, qui devait perdurer jusqu’à fin septembre, va être arrêté avant. Autre regret partagé par le maire et son adjoint aux festivités, Maxime Couston, celui de « ne pas avoir assez vendu le terroir », et notamment les vins locaux. Les deux élus promettent d’y remédier à l’avenir.
Reste que ces ombres au tableau ne ternissent pas le bilan, qui reste positif. « On a créé une marque », souligne Jean-Yves Chapelet avant de saluer la méthode employée, à savoir fédérer tous les services et les acteurs des festivités autour d’un projet pourtant initialement compromis par les difficultés du comité des fêtes. « Cette méthode nous a permis d’avancer » estime pour sa part Maxime Couston, qui insiste sur « les retombées positives en termes d’image pour la ville ».
Le tout à budget constant pour la municipalité, qui compte reconduire la méthode pour les festivités de fin d’année. Et Jean-Yves Chapelet l’affirme : « on veut que Noël soit différent et sorte un peu des sentiers battus. »
Thierry ALLARD