Publié il y a 6 ans - Mise à jour le 27.09.2018 - thierry-allard - 2 min  - vu 977 fois

LE 7H50 DE Jean-Yves Chapelet : « je quitte le PS la mort dans l’âme »

Le maire de Bagnols, Jean-Yves Chapelet, membre du Parti socialiste depuis son adolescence, a décidé hier de quitter le parti suite à la réintégration d’Alexandre Pissas, mardi soir, en bureau fédéral.
Le maire de Bagnols, Jean-Yves Chapelet (Photo : Thierry Allard / Objectif Gard)

Le maire de la troisième ville du département ne mâche pas ses mots au moment de claquer la porte d’un parti qu’il estime gangrené « par de sombres histoires de politique politicienne. »

Objectif Gard : nous avons eu vent de votre décision de quitter le PS suite à la décision du bureau fédéral de réintégrer Alexandre Pissas. C’est vrai ?

Jean-Yves Chapelet : je quitte le PS, mais pas spécialement à cause de la réintégration d’Alexandre Pissas. Alexandre Pissas est un épiphénomène. Il ne sert à rien. Ce n’est pas pour lui que je quitte le PS. Je quitte le PS la mort dans l’âme car ce qui s’est passé hier soir (mardi soir, ndlr) me rend triste, le fait que le vote se soit déroulé à bulletin secret, que personne n’assume son choix… Le PS est mon parti. J’y suis depuis mes 17 ans, je suis socialiste dans l’âme. Je suis resté, j’attendais que le PS se rénove, propose des débats, des idées, mais ce qui s’est passé hier (mardi, ndlr) prouve que le PS n’a pas changé. Cette réintégration pour des sombres histoires de politique politicienne, je ne peux pas.

Que reprochez-vous à Alexandre Pissas, qui vient donc d’être réintégré ?

Je le connais depuis 1988. Je sais comment il fonctionne. Il a réussi à convaincre le conseil fédéral de le réintégrer. Il sait ce que je pense de lui, mais c’est surtout le fonctionnement du PS qui est en cause.

Cet épisode n’est-il pas également une occasion de quitter le PS pour En Marche ! dont votre directeur de cabinet Jérôme Talon est le référent gardois ?

Je ne vais pas aller chez En Marche !. Et si j’avais dû quitter le PS avant, le bon moment était il y a un an et demi, à la Présidentielle. Et Dieu sait qu’on m’a fait les yeux doux. J’étais resté fidèle alors que le PS était au plus bas. Et si j’ai un directeur de cabinet En marche !, j’ai aussi un directeur-adjoint de cabinet socialiste et treize membres du PS dans ma liste.

Propos recueillis par Thierry Allard (avec CM et TD)

Thierry Allard

A la une

Voir Plus

En direct

Voir Plus

Studio