C’était il y 30 ans, le 3 octobre 1988 : quinze millions de mètres cubes d’eau s’abattaient en huit heures sur Nîmes. Des pluies torrentielles qui causeront la mort de 11 personnes, feront 45 000 sinistrés et près de 700 M€ de dégâts.

Ce mercredi matin, les élus de la ville de Nîmes dont le maire, Jean-Paul Fournier, l’ancien maire de l’époque, Jean Bousquet (1983-1995), ainsi que le préfet du Gard, Didier Lauga, ont déposé une gerbe au square Antonin. Jean-Paul Fournier se souvient « du paysage chaotique » mais aussi « de la solidarité » née entre les Nîmois, suite à cette tragédie.

Les pouvoirs publics ont pris leurs responsabilités : de la Ville au sommet de l’État, 432 M€ ont été investis dans des projets d’infrastructures pour protéger les populations. Cela correspond à 34 bassins de rétention, la création de réseaux d’écoulement dont 3 km sous la Ville.

Si beaucoup de travaux ont été entrepris à Nîmes pour lutter contre les inondations, « le travail n’est pas fini », assure le préfet du Gard, Didier Lauga. « Je suis désolé d’entendre des responsables politiques me dire que c’est du passé ! Non ! Un peuple qui oublie son passé s’engage à la revivre. »

Nous reviendrons plus en détails sur la commémoration dans l'après-midi... Restez connectés. 

CM

coralie.mollaret@objectifgard.com