C’était il y 30 ans, le 3 octobre 1988 : quinze millions de m3 d’eau s’abattaient en huit heures sur Nîmes. Des pluies torrentielles qui causeront la mort de 11 personnes, feront 45 000 sinistrés et près de 700 M€ de dégâts.

Depuis ce grave événement, les pouvoirs publics ont pris leurs responsabilités : de la Ville au sommet de l’État, 432 M€ ont été investis dans des projets d’infrastructures pour protéger les populations. Cela correspond à 34 bassins de rétention, la création de réseaux d’écoulement dont 3 km sous la Ville.

Si beaucoup de travaux ont été entrepris à Nîmes pour lutter contre les inondations, « le travail n’est pas fini », assure le préfet du Gard, Didier Lauga.

Objectif Gard a posé la question à ses lecteurs (sur notre page Facebook) :

[box type="shadow" align="" class="" width=""] Est-ce que vous pensez être en sécurité dans le Gard face aux inondations ? [/box]

Après avoir totalisé 440 votes, la tendance est assez partagée même si une majorité de Gardois reste méfiante face aux risques inondations. Dans le détail, 64% des Gardois pensent ne pas être en totale sécurité. 36% au contraire sont confiants et louent les investissements d'infrastructures et les solutions d'alerte mises en place pour la population.

Florilège des commentaires de nos lecteurs :

Pierre :  "c'est pas compliqué, frappé par le PPRI à Marguerittes, la mairie continue de vouloir urbaniser à outrance ce qui conduit inexorablement à une future catastrophe, simplement pour satisfaire la pression exercée par des promoteurs et la volonté de percevoir des taxes. Ainsi, 144 logements sont prévus près de l'école Pérouze sur un terrain qui ne fera qu'augmenter le risque pour les autres particuliers de cette zone inondable...On marche sur la tête..sinon, tout va bien !!!"

Lap : "Qui dit innondation dit trop. Et quand y a trop y a pas bon . Donc oui plutôt 😓"